Le Parti socialiste n’a pas le monopole de l’argent sale. La droite aussi a eu – l’emploi du passé s’impose-t-il ? – son lot de valises de billets et de fausses factures. Mais au moins n’a-t-elle jamais prétendu incarner le camp du bien contre les forces du mal.
Il est fascinant de voir les socialistes, malgré les scandales, les affaires de moeurs et les soupçons de toutes sortes qui éclaboussent ses rangs, continuer à se draper dans le manteau de la morale avec une totale absence de scrupules. « J’aime les gens quand d’autres sont fascinés par l’argent », assène ainsi François Hollande devant ses militants ravis. On aimerait savoir ce que pensent les fédérations socialistes des Bouches-du-Rhône ou du Pas-de-Calais de telles professions de foi. Parce qu’elle refuse de nier la réalité, la droite n’a jamais promis à ses électeurs un monde idyllique, abandonnant l’utopie au camp d’en face. Au moins évite-t-elle ainsi la cruelle comparaison entre le rêve annoncé et la triviale réalité.
vendredi 2 mars 2012
Le monde des affaires
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