"Mon dieu il est encore en campagne!"
« Tout d'un coup, certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c'est plus compliqué quand je suis là.... Oui mais je suis là! », a-t-il lancé, bravache, à une salle ravie. Mais « soyons indulgents pour eux... Imaginons ce qui se passe dans leur tête (…) Imaginez la migraine: tous les matins ils doivent se dire: "mon dieu il est encore en campagne!" »Pourtant, avant qu'il soit officiellement candidat, « on m'a dit: "c'est fini! Vous avez perdu (...) C'est pas la peine d'y aller M'sieur Sarkozy..."(…) J'ai dit "ha bon? Mais je suis pas encore candidat!" ». Et d'évoquer une Une de Libération dans laquelle François Hollande affirmait imprudemment être « le prochain » président : « Ha? (…) c'est plus les Français qui décident? On s'auto-désigne? ».
"Le petit club des socialistes heureux"
Sarkozy s'est aussi moqué des primaires socialistes de l'automne 2011, avec « Ségolène qui voulait battre François qui voulait battre Martine et qui était pas soutenu par Laurent... ». Les socialistes « discutaient entre eux, en famille. Les sondages leur promettaient une réussite extraordinaire; je me disais: "pourquoi ils font pas 100% tant qu'ils y sont?" », a-t-il ironisé. « Et puis je me rappelais: "quand même, je suis président de la République!" Ils m'avaient oublié... ».Nicolas Sarkozy a fustigé ce « petit club de socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril (...) La crise n'existait pas, l'Europe n'existait pas, le monde n'existait pas, il n'y en avait plus que pour eux... ». Et d'appeler ses partisans à écrire « la plus formidable histoire de la vie politique récente », celle « d'une majorité silencieuse qui ne veut pas se laisser faire ». Comprendre: celle de sa victoire le 6 mai prochain.
....LE VRAI DÉBAT N'EST PAS LÀ.
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