TOUT EST DIT

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vendredi 30 mars 2012

Hollande veut "s'inspirer" de Mitterrand, le cloner surtout.

En meeting jeudi soir à Mont-de-Marsan, dans les Landes, François Hollande a multiplié les références à l'ancien président socialiste, qui "venait régulièrement puiser des ressources" dans ce département de gauche. "Je vais m'en inspirer", a fait savoir le candidat du PS à la présidentielle, qui a vanté la capacité de "rassemblement" de François Mitterrand. Une réponse à la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages.
Jeudi soir à Mont-de-Marsan, l'esprit de "Tonton" était présent. En meeting dans la préfecture des Landes, François Hollande a multiplié les références au seul président socialiste de la Ve République. Pour le candidat, "en 2012, il y aura un président socialiste qui succèdera à François Mitterrand!", a-t-il lancé, sans se nommer. Clin d'œil : pour se faire applaudir par les 7.000 sympathisants présents, le prétendant à l'Elysée avait choisi de faire son discours à... l'Espace François Mitterrand. Situé à 80 km de Latche, lieu de vacances de l'ancien chef d'Etat.
Attention au pantalon !!!!
François Hollande a d'ailleurs fait les louanges de ces terres socialistes. "Je ne suis pas dans n'importe quel département de France", a affirmé le socialiste. Un "département de gauche, dans lequel François Mitterrand venait régulièrement puiser des ressources qui lui permettaient de repartir au combat". "Je vais m'en inspirer", a promis le candidat.

"Je suis le candidat de la gauche de changement"

Une des "leçons" apprises de l'ancien président est "celle du rassemblement des socialistes, de la gauche, des Français", a relevé François Hollande qui a pointé "trois risques" dans cette élection : l'abstention, la dispersion et la confusion, appuyant son propos "sur le premier tour, tour majeur ou les dynamiques se construisent". Une allusion claire à la percée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, le leader du Front de gauche qui lui dispute également l'héritage de François Mitterrand.
"La pluralité est nécessaire à gauche" mais il faut "savoir" qui "a la responsabilité, la mission, la tâche de gagner l'élection présidentielle", a-t-il dit, ciblant encore l'ancien socialiste, parti en 2008 fonder le Parti de gauche. Et le candidat PS d'affirmer encore qu'il n'était pas "un candidat comme les autres". "Je suis le candidat de la gauche de changement et de gouvernement parce que nous avons une tâche bien supérieure à toutes les autres : nous devons diriger, gouverner et transformer notre pays, comme l'ont fait avant nous François Mitterrand et Lionel Jospin", a-t-il déclaré.

"Je ne méconnais pas l'influence d'autres candidatures"

Il s'est également posé en candidat "pour répondre aux urgences, pour entendre les colères" mais "surtout, pour demain transformer notre pays", a-t-il martelé, appelant à avoir la "même volonté" qu'en 1936, qu'après la guerre, qu'après la décolonisation et qu'en 1981. "Je ne méconnais pas l'influence d'autres candidatures" mais "si les Français veulent tourner la page, alors je suis le seul qui, avec vous et avec la gauche rassemblée, et au delà, peut écrire la prochaine", a-t-il souligné.
Mais si François Hollande s'est surtout préoccupé des électeurs de la gauche de la gauche, il n'a pas pour autant oublié d'attaquer le président sortant. Il s'en est pris notamment à son absence de projet présidentiel, bien que celui-ci doit être dévoilé la semaine prochaine. "Une impatience nous saisit, mais que va-t-il aller chercher?", a ironisé le socialiste. Et d'ajouter : "J'ai eu la confidence, son projet c'est son bilan!"
"Il nous fait cet aveu, il a changé", a-t-il poursuivi à l'égard de Nicolas Sarkozy, qui de son côté dénonçait les "tartufferies" de son adversaire. "Il a compris ce qu'était être président de la République. Il a mis du temps! Il était en apprentissage, long! Moi j'appelle ça la période d'essai. On a vu! Et bien je vous propose de ne pas renouveler le contrat", a lancé François Hollande. Citant les qualités que devra monter le nouveau chef de l'État, il a notamment fait valoir "le respect des syndicats qui ne sont pas des ennemis mais des partenaires dans un changement nécessaire", allusion à Nicolas Sarkozy qui fustige régulièrement la CGT dans les meetings.

PAUVRE FOUTRIQUET  PREMIER, PÂLE COPIE DU GRIMPEUR DE  SOLUTRÉ, IL NE PROPOSE TOUJOURS RIEN, IL CAUSE, IL CAUSE, IL GLOSE. 
CE N'EST PAS UN PROGRAMME ÇA !!!

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