Pour beaucoup d'investisseurs, il est clair que la crise de la dette en Europe va encore durer. Après l'action de la Banque Centrale Européenne (BCE) la semaine dernière pour améliorer les liquidités bancaires, leur humeur est passé à l'aigre. Les banques ont stockés un niveau record de dépôt à la BCE au lieu de s'en servir pour prêter aux entreprises et relancer l'économie, la Grèce est toujours dans l'ornière, et bien que les rendements des obligations italiennes et espagnoles se sont améliorés, les spécialistes doutent que cela dure indéfiniment.
Actuellement, les doutes et la peur mènent les négociations, et voici les dates clés qui pourrait aggraver ou donner une solution à la crise.
- 4 janvier: Une estimation rapide de l'indice des prix à la consommation pour la zone euro pourrait influencer la politique monétaire de la BCE, et montrer à quel point la crise ralentit l'économie. Selon Bloomberg, les analystes prévoient une baisse de l'inflation: 2,8% en décembre, alors qu'elle était à 3% en novembre.
- 7 janvier: les chefs d'entreprises espagnols et les syndicats doivent parvenir, à cette date, à un accord sur la réforme du travail. L'accord sera centré sur l'éducation, les vacances, la résolution des différends en dehors du travail et les règles de participation des travailleurs. Ils auraient déjà fait de substantiels progrès vers un accord. Cependant, couplé avec les modifications du budget du gouvernement, pourrait provoquer grèves et protestations.
- 9 janvier: Selon l'indiscrétion d'un fonctionnaire européen, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy pourraient se rencontrer à Berlin le 9 janvier afin de discuter de la position franco-allemande sur la politique économique de la zone euro. Cette réunion n'est cependant pas confirmée.
- 12 janvier: le conseil des gouverneurs de la BCE doit se réunir à Francfort afin d'arrêter ses décisions à propos de la politique monétaire. Cette décision dépendra beaucoup de l'indice des pris à la consommation, notamment en Allemagne, et des risques sur la stabilité des prix.
- 20 janvier: A cette date devrait prendre fin le voyage des représentants de la troïka (Commission européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) en Grèce. Le but de cette visite est de discuter avec le gouvernement de coalition d'un deuxième plan de renflouement de 130 milliards d'euros et du projet d'échange de dette avec le secteur privé. La Grèce va devoir combler un trou de 1,2 milliard d'euros du budget de l'an prochain, ce qui rend de nouvelles mesures d'austérité incontournables.
- 23-24 janvier: Les ministres de finances des 27 pays de la zone euro se rencontreront à ces dates. La clé ici seront les relations entre le ministre britannique Georges Osborne, qui ne fait pas partie de la zone euro, et les autres ministres, car les tensions entre ministres pourraient changer la face de l'Union Européenne.
- 30 janvier: Les leaders de l'Union européenne se réuniront pour un sommet, cette fois pour tenter de trouver une solution face au fort taux de chômage.
- 31 janvier: Cette date est la limite pour les détenteurs privés d'obligations grecques pour accepter un accord d'échange avec le gouvernement grec. Bien que ces entretiens aient été menées à huis clos, le pronostic pour une transaction réussie apparaît sombre.
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