Tous les spécialistes s'accordent à le dire : une présidentielle se cristallise dans l'opinion à trois mois de l'échéance. Janvier, mois charnière... C'est précisément en janvier que les sondages font de François Hollande un grand favori, et de Nicolas Sarkozy un challenger. En janvier que le président-candidat donne l'impression d'être saisi par le doute. Il envisagerait la défaite, la retraite. Vrai ou faux ? Qu'il soit permis d'en... douter. Aucun de ses prédécesseurs dans sa situation n'a jamais pu imaginer un revers. Pourquoi lui ? S'il est une qualité à ne pas lui mégoter, c'est de croire en lui et en sa capacité à réussir l'impossible. S'il fallait définir le sarkozysme, trois mots : homme de certitudes. Aussi ce moment d'égarement, ce « off » sur l'oreiller médiatique, quand bien même il a plus de chance de retrouver Carla à plein temps que de rempiler, a été maîtrisé. Un coup de com' plutôt que de blues. L'une de ces confidences qui vous humanise un homme d'État et remobilise des troupes estourbies. Déjà, il est reparti sabre au clair, continuant de semer les vux et de porter la charge contre un adversaire qu'il juge flasque. Dimanche, il contre-attaquera à la télévision. Prestation cruciale car s'il n'est pas parvenu à se représidentialiser, son rival, lui, s'est présidentialisé. S'il ne convainc pas - il ne s'agit plus de savoir s'il va ou non accélérer son entrée en campagne -, alors oui, à cent jours, on ne verrait plus très bien comment il pourrait se sortir du guépier. Mais coup de mou, mon il ! Jusqu'au bout il bougera, annoncera des réformes. Quand on bouge, c'est pour franchir le premier la ligne d'arrivée.
jeudi 26 janvier 2012
Cent jours pour revenir dans le match
Tous les spécialistes s'accordent à le dire : une présidentielle se cristallise dans l'opinion à trois mois de l'échéance. Janvier, mois charnière... C'est précisément en janvier que les sondages font de François Hollande un grand favori, et de Nicolas Sarkozy un challenger. En janvier que le président-candidat donne l'impression d'être saisi par le doute. Il envisagerait la défaite, la retraite. Vrai ou faux ? Qu'il soit permis d'en... douter. Aucun de ses prédécesseurs dans sa situation n'a jamais pu imaginer un revers. Pourquoi lui ? S'il est une qualité à ne pas lui mégoter, c'est de croire en lui et en sa capacité à réussir l'impossible. S'il fallait définir le sarkozysme, trois mots : homme de certitudes. Aussi ce moment d'égarement, ce « off » sur l'oreiller médiatique, quand bien même il a plus de chance de retrouver Carla à plein temps que de rempiler, a été maîtrisé. Un coup de com' plutôt que de blues. L'une de ces confidences qui vous humanise un homme d'État et remobilise des troupes estourbies. Déjà, il est reparti sabre au clair, continuant de semer les vux et de porter la charge contre un adversaire qu'il juge flasque. Dimanche, il contre-attaquera à la télévision. Prestation cruciale car s'il n'est pas parvenu à se représidentialiser, son rival, lui, s'est présidentialisé. S'il ne convainc pas - il ne s'agit plus de savoir s'il va ou non accélérer son entrée en campagne -, alors oui, à cent jours, on ne verrait plus très bien comment il pourrait se sortir du guépier. Mais coup de mou, mon il ! Jusqu'au bout il bougera, annoncera des réformes. Quand on bouge, c'est pour franchir le premier la ligne d'arrivée.
Tous les spécialistes s'accordent à le dire : une présidentielle se cristallise dans l'opinion à trois mois de l'échéance. Janvier, mois charnière... C'est précisément en janvier que les sondages font de François Hollande un grand favori, et de Nicolas Sarkozy un challenger. En janvier que le président-candidat donne l'impression d'être saisi par le doute. Il envisagerait la défaite, la retraite. Vrai ou faux ? Qu'il soit permis d'en... douter. Aucun de ses prédécesseurs dans sa situation n'a jamais pu imaginer un revers. Pourquoi lui ? S'il est une qualité à ne pas lui mégoter, c'est de croire en lui et en sa capacité à réussir l'impossible. S'il fallait définir le sarkozysme, trois mots : homme de certitudes. Aussi ce moment d'égarement, ce « off » sur l'oreiller médiatique, quand bien même il a plus de chance de retrouver Carla à plein temps que de rempiler, a été maîtrisé. Un coup de com' plutôt que de blues. L'une de ces confidences qui vous humanise un homme d'État et remobilise des troupes estourbies. Déjà, il est reparti sabre au clair, continuant de semer les vux et de porter la charge contre un adversaire qu'il juge flasque. Dimanche, il contre-attaquera à la télévision. Prestation cruciale car s'il n'est pas parvenu à se représidentialiser, son rival, lui, s'est présidentialisé. S'il ne convainc pas - il ne s'agit plus de savoir s'il va ou non accélérer son entrée en campagne -, alors oui, à cent jours, on ne verrait plus très bien comment il pourrait se sortir du guépier. Mais coup de mou, mon il ! Jusqu'au bout il bougera, annoncera des réformes. Quand on bouge, c'est pour franchir le premier la ligne d'arrivée.
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