Les spasmes franco-français ont tendance à faire oublier les convulsions du monde. En l'espèce, à occulter le risque de déstabilisation qui guette au Moyen-Orient, au cœur duquel un grand pays, l'Iran, inspire les plus légitimes inquiétudes. Voilà un régime militarisé, corrompu et répressif, qui lance des défis aux autorités internationales, et multiplie mensonges et rodomontades. Une dictature religieuse entourée d'alliés belliqueux, de surcroît avide de se doter de l'arme nucléaire. Aussi l'accord trouvé par les Vingt-sept - premier du genre - pour imposer un embargo pétrolier à l'Iran afin que celle-ci, à défaut d'y renoncer, révise son programme nucléaire ou revienne à la table des négociations, constitue-t-il un acte fort. L'or noir alimente l'essentiel de ses revenus et, ce faisant, lui permet de développer son projet d'enrichissement d'uranium à des fins militaires et non, comme elle s'en défend, civiles, et de poursuivre un processus d'escalade insensé. Les sanctions économiques déjà prononcées semblant porter leurs fruits, l'embargo sur le brut vise cette fois à tarir ses sources de financement. Ce durcissement n'est pas sans danger : celui de pénaliser les pays dépendants et de faire flamber le prix du baril. A fortiori si l'Iran, qui en brandit la menace, venait à bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui nécessiterait une riposte. On n'en est pas là mais on voit bien que cette région est devenue un point névralgique du monde, enjeu du bras de fer entre le « Grand Satan » américain et un Guide suprême illuminé, et que la diplomatie doit tout mettre en œuvre pour régler pacifiquement l'angoissante question du nucléaire iranien.
mardi 24 janvier 2012
Arme économique contre arme nucléaire
Les spasmes franco-français ont tendance à faire oublier les convulsions du monde. En l'espèce, à occulter le risque de déstabilisation qui guette au Moyen-Orient, au cœur duquel un grand pays, l'Iran, inspire les plus légitimes inquiétudes. Voilà un régime militarisé, corrompu et répressif, qui lance des défis aux autorités internationales, et multiplie mensonges et rodomontades. Une dictature religieuse entourée d'alliés belliqueux, de surcroît avide de se doter de l'arme nucléaire. Aussi l'accord trouvé par les Vingt-sept - premier du genre - pour imposer un embargo pétrolier à l'Iran afin que celle-ci, à défaut d'y renoncer, révise son programme nucléaire ou revienne à la table des négociations, constitue-t-il un acte fort. L'or noir alimente l'essentiel de ses revenus et, ce faisant, lui permet de développer son projet d'enrichissement d'uranium à des fins militaires et non, comme elle s'en défend, civiles, et de poursuivre un processus d'escalade insensé. Les sanctions économiques déjà prononcées semblant porter leurs fruits, l'embargo sur le brut vise cette fois à tarir ses sources de financement. Ce durcissement n'est pas sans danger : celui de pénaliser les pays dépendants et de faire flamber le prix du baril. A fortiori si l'Iran, qui en brandit la menace, venait à bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui nécessiterait une riposte. On n'en est pas là mais on voit bien que cette région est devenue un point névralgique du monde, enjeu du bras de fer entre le « Grand Satan » américain et un Guide suprême illuminé, et que la diplomatie doit tout mettre en œuvre pour régler pacifiquement l'angoissante question du nucléaire iranien.
Les spasmes franco-français ont tendance à faire oublier les convulsions du monde. En l'espèce, à occulter le risque de déstabilisation qui guette au Moyen-Orient, au cœur duquel un grand pays, l'Iran, inspire les plus légitimes inquiétudes. Voilà un régime militarisé, corrompu et répressif, qui lance des défis aux autorités internationales, et multiplie mensonges et rodomontades. Une dictature religieuse entourée d'alliés belliqueux, de surcroît avide de se doter de l'arme nucléaire. Aussi l'accord trouvé par les Vingt-sept - premier du genre - pour imposer un embargo pétrolier à l'Iran afin que celle-ci, à défaut d'y renoncer, révise son programme nucléaire ou revienne à la table des négociations, constitue-t-il un acte fort. L'or noir alimente l'essentiel de ses revenus et, ce faisant, lui permet de développer son projet d'enrichissement d'uranium à des fins militaires et non, comme elle s'en défend, civiles, et de poursuivre un processus d'escalade insensé. Les sanctions économiques déjà prononcées semblant porter leurs fruits, l'embargo sur le brut vise cette fois à tarir ses sources de financement. Ce durcissement n'est pas sans danger : celui de pénaliser les pays dépendants et de faire flamber le prix du baril. A fortiori si l'Iran, qui en brandit la menace, venait à bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui nécessiterait une riposte. On n'en est pas là mais on voit bien que cette région est devenue un point névralgique du monde, enjeu du bras de fer entre le « Grand Satan » américain et un Guide suprême illuminé, et que la diplomatie doit tout mettre en œuvre pour régler pacifiquement l'angoissante question du nucléaire iranien.
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