"L'éruption elle-même n'avait rien de spectaculaire, explique Doug Biesecker, physicien au centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA. Mais elle a projeté dans l'espace une masse coronale à la vitesse phénoménale de 6,4 millions de km/h". Une masse coronale est un nuage de plasma au champ magnétique intense. Selon la classification établie par la NOAA, cette "tempête géomagnétique" est un événement de catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5. Elle est donc considérée comme "forte" mais pas "sévère".
mardi 24 janvier 2012
La Terre bientôt frappée par la plus grande éruption solaire depuis 2005
"L'éruption elle-même n'avait rien de spectaculaire, explique Doug Biesecker, physicien au centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA. Mais elle a projeté dans l'espace une masse coronale à la vitesse phénoménale de 6,4 millions de km/h". Une masse coronale est un nuage de plasma au champ magnétique intense. Selon la classification établie par la NOAA, cette "tempête géomagnétique" est un événement de catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5. Elle est donc considérée comme "forte" mais pas "sévère".
Un événement de catégorie 3 peut cependant provoquer des perturbations dans les systèmes informatiques embarqués à bord de satellites, ainsi que dans les communications radio au niveau des pôles. La navigation aérienne, les plateformes pétrolières et les explorateurs pourraient ainsi rencontrer une gêne dans ces régions. "Nous n'attendons pas d'impact majeur d'un événement de ce type", a nuancé M. Biesecker. Autres conséquences de ce phénomène naturel, des aurores boréales devraient avoir lieu en Europe et en Asie.
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