Le produit intérieur brut (PIB) grec s'est contracté de 5 % au troisième trimestre 2011, sur un an, selon des données révisées de l'autorité des statistiques grecques. En revanche, cette réévaluation ne modifie pas la contraction aux trimestres précédents, de 7,4 % pour le deuxième et de 8,3 % pour le premier.
Selon le budget 2012, le PIB doit se contracter de 5,5 % pour 2011, et la récession en Grèce, surendettée et soumise depuis 2010 à une cure d'austérité dictée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, doit se poursuivre en 2012 pour la cinquième année consécutive, avec un recul de 2,8 % du PIB.
FORTE BAISSE DE LA DEMANDE INTÉRIEURE
Le PIB du Portugal s'est quant à lui replié de 0,6 % au troisième trimestre et de 1,7 % en glissement annuel, selon des données définitives publiées par l'Institut national des statistiques (INE).
En glissement annuel, le recul du PIB "est dû à la forte baisse de la demande intérieure", qui a chuté de 4,6 % de juillet à septembre (de 5,1% au 2e trimestre), a expliqué l'INE dans un communiqué.
L'investissement est tombé de 13,7 %, tandis que la consommation des ménages a reculé de 3,3% en raison notamment d'une baisse de 16,5 % en ce qui concerne les biens durables. Le gouvernement portugais table sur une récession de 1,6 % du PIB cette année, qui devrait s'approfondir à - 3 % en 2012 dans un contexte de forte austérité budgétaire.
En échange d'une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, le Portugal s'est engagé à réduire ses déficits et à mettre en œuvre d'importantes réformes structurelles.
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