Il n’est de bon bec que de Paris, ni de bel accent que parisien. Vu de la capitale, l’accent marseillais dénote la fainéantise noyée dans le pastis. L’accent toulousain, une brutalité fleurie de rugbyman, cong. L’accent du Nord, une bonhomie simplette mais digne. L’accent alsacien, un souvenir de casque à pointe… C’est ainsi, dans notre France parisienne, hors le parler pointu, point de salut. Madame Joly vient de l’apprendre à ses dépens : née en Norvège, elle parle le français avec un accent prononcé. L’écrivain Patrick Besson, Parisien croisé de Russe et de Croate, s’en est moqué dans « Le Point », lui prêtant un accent allemand version Francis Blanche, ou films de guerre du dimanche soir avec officier nazi citant La Fontaine dans le texte… Racisme, a protesté Madame Joly. C’était juste joliment brillant, et bêtement méprisant. En un mot, très parisien. Cong, aurait rajouté le Toulousain.
lundi 5 décembre 2011
Accent
Il n’est de bon bec que de Paris, ni de bel accent que parisien. Vu de la capitale, l’accent marseillais dénote la fainéantise noyée dans le pastis. L’accent toulousain, une brutalité fleurie de rugbyman, cong. L’accent du Nord, une bonhomie simplette mais digne. L’accent alsacien, un souvenir de casque à pointe… C’est ainsi, dans notre France parisienne, hors le parler pointu, point de salut. Madame Joly vient de l’apprendre à ses dépens : née en Norvège, elle parle le français avec un accent prononcé. L’écrivain Patrick Besson, Parisien croisé de Russe et de Croate, s’en est moqué dans « Le Point », lui prêtant un accent allemand version Francis Blanche, ou films de guerre du dimanche soir avec officier nazi citant La Fontaine dans le texte… Racisme, a protesté Madame Joly. C’était juste joliment brillant, et bêtement méprisant. En un mot, très parisien. Cong, aurait rajouté le Toulousain.
Il n’est de bon bec que de Paris, ni de bel accent que parisien. Vu de la capitale, l’accent marseillais dénote la fainéantise noyée dans le pastis. L’accent toulousain, une brutalité fleurie de rugbyman, cong. L’accent du Nord, une bonhomie simplette mais digne. L’accent alsacien, un souvenir de casque à pointe… C’est ainsi, dans notre France parisienne, hors le parler pointu, point de salut. Madame Joly vient de l’apprendre à ses dépens : née en Norvège, elle parle le français avec un accent prononcé. L’écrivain Patrick Besson, Parisien croisé de Russe et de Croate, s’en est moqué dans « Le Point », lui prêtant un accent allemand version Francis Blanche, ou films de guerre du dimanche soir avec officier nazi citant La Fontaine dans le texte… Racisme, a protesté Madame Joly. C’était juste joliment brillant, et bêtement méprisant. En un mot, très parisien. Cong, aurait rajouté le Toulousain.
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