Il y a de quoi s’étonner. Ou pas ! Après Mitterrand et ses amis collabos, voilà que le Parti Socialiste grec fait coalition avec l’extrême droite antisémite. Et oui, car si certain tentent d’affirmer que les droites extrêmes ne le sont pas toujours, ce dont je doute, là, aucun doute n’est possible !
Nommé secrétaire d’Etat au développement et à la Marine marchande, Adonis Georgiadis appartient au LAOS (littéralement : « Alerte orthodoxe populaire », dont l’acronyme signifie « peuple » en grec). C’est un acteur particulièrement controversé de la vie politique grec. En 2006, il a édité un ouvrage de l’intellectuel néo-nazi Konstantinos Plevris intitulé Juifs: l’entière vérité, un texte faisant l’apologie d’Adolf Hitler et appelant à l’extermination des Juifs. Georgiadis s’est également illustré à la télévision grecque en novembre 2009 pour avoir accusé Georges Papandréou d’avoir « vendu la Grèce à la communauté juive », ajoutant que « le peuple juif, en contrôlant le système bancaire mondial, peut l’utiliser comme une arme pour faire chanter et contrôler les pays étrangers, comme la Grèce ». Georgiadis a également reproché publiquement à la gauche de son pays d’avoir « remis la Grèce entre les mains des musulmans et autres déchets comme ça » (sic).
Dans une interview de janvier 2010, reproduite sur son site, le leader du LAOS citait le passage d’un texte du compositeur Mikis Theodorakis évoquant une « conspiration » contre la Grèce fomentée par des personnes « à la fois puissantes et dangereuses » tapies secrètement dans les arcanes de « l’éducation, des médias et de la politique étrangère » du pays. Bien que n’étant pas du même bord politique, Karatzaféris disait partager la vision de Theodorakis selon laquelle « l’ennemi est à l’intérieur des murs, pas à l’extérieur ». Il présentait le compositeur grec comme « peut-être le plus grand artiste de notre temps ».
Monsieur Karatzaféris, leader du LAOS, ancien responsable d’un mouvement de jeunesse soutenant les colonels grecs qui installèrent la dictature dans ce pays ne peut en rien aider le peuple grec à sortir de la crise”
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