Sur le volet du plan d'aide prévoyant des prêts étatiques de 109 milliards à la Grèce, M. Venizélos s'est targué du soutien de "tout le monde" au sein de la zone euro pour un règlement du casse-tête provoqué par l'exigence de la Finlande d'obtenir des garanties d'Athènes pour verser sa propre contribution.
"La troïka met sur la table très justement la question des réformes structurelles et des mesures qui ouvrent le marché" à la concurrence, a déclaré M. Venizélos à la radio Real FM, rendant compte de la mission de contrôle des comptes grecs entamée lundi par la délégation tripartite du Fonds monétaire international, des banques centrales et de la Commission européenne.
Le ministre a cité parmi les réformes prioritaires à mettre en œuvre "l'établissement d'une grille salariale dans le secteur public, le marché du travail, l'ouverture des métiers à la concurrence, la fermeture et la restructuration des organismes publics".
Sous pression de ses créanciers, la Grèce légifère à marche forcée sur ces dossiers, mais selon tous les médias, la troïka s'est plainte des retards pris par le pays dans l'application des réformes votées.
L'audit de la troïka conditionne le versement, prévu cet automne, de la sixième tranche d'un premier prêt de 110 milliards d'euros accordé en mai 2010 à la Grèce pour lui éviter la banqueroute, qui doit être suivi d'un deuxième plan d'aide adopté en juillet.
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