Le médicament administré à la Grèce n'a pas eu d'effet, les mesures d'austérité ne fonctionnent pas, les sacrifices que font les gens ne donnent pas de résultats, a affirmé le président de la ND, Antonis Samaras, avertissant que "le traitement est si violent, que l'économie encourt le risque de mourir avant même la radiation de la dette”.
Aussi longtemps que l’économie grecque s’enfonce dans la récession, rien ne peut servir sa dette, même avec de meilleures conditions de remboursement, a tranché M. Samaras, à propos de la décision du Sommet de la zone euro saluée par le premier ministre, Georges Papandréou, comme une “décision historique”, pour déplorer encore plus qu’après chaque amélioration des conditions de remboursement pour la Grèce, la crise n’a cessé d’empirer.
“La seule chose logique est le changement de dosage de politique économique”, a poursuivi M. Samaras, citant à ce titre Einstein qui disait que “la définition de la folie, c’est faire la même chose à plusieurs reprises encore et s'attendre à des résultats différents”. Et pour insister encore plus à ce point que la prévision officielle du gouvernement était que le déficit allait être réduit de 4% au 1er semestre 2011 en glissement annuel, alors qu’au contraire il a augmenté de 27,5%.
Enfin, M. Samaras a tranché qu’il “ne consentira pas à ce qui est contre le bien de la Grèce”, faisant valoir que “mon seul critère est le redressement économique de la Grèce”.
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