vendredi 15 juillet 2011
Europe: embellie avec des propos de Ben Bernanke
Portés par des propos de Ben Bernanke, les indices européens ont repris le chemin de la hausse en cours d'après-midi, faisant ainsi un arrêt après plusieurs séances douloureuses sur fond de menaces dans le dossier des dettes souveraines.
Milan a grimpé de 1,8%, Francfort de 1,3%, Londres et Madrid de près de 0,7%. Sur les places d'Euronext, Lisbonne a cédé 0,1% mais Amsterdam a pris 0,5%, Paris 0,6% et Bruxelles 1,1%. Au moment de la clôture européenne, Wall Street avançait de 1,1%.
À l'occasion d'une allocation devant des parlementaires à Washington, Ben Bernanke a laissé la porte ouverte à de nouveaux moyens pour soutenir la reprise économique, au cas où son ralentissement s'avérerait plus long que prévu.
Le patron de la Fed a notamment envisagé de donner des prévisions plus explicites quant à la durée du maintien du 'taux Fed Funds' (actuellement proches de zéro), d'assurer davantage de rachats de titres ou d'accroître la maturité moyenne des détentions.
Les opérateurs européens ont aussi été rassérénés par la volonté affichée des autorités italiennes de réduire les déficits publics. 'Fitch a tendu le rameau d'olivier en déclarant qu'il laisserait sa notation de crédit stable sur l'Italie s'il atteignait comme prévu ses objectifs de réduction de déficit', notait un trader basé à Londres.
Dans ce contexte, l'annonce d'une rétrogradation par Moody's de la dette irlandaise en catégorie spéculative n'a pas trop affecté les places européennes.
Néanmoins, 'les mouvements des marchés actions devraient refléter ces prochains mois la grande nervosité des investisseurs', selon Aurel BGC. 'Une tendance haussière ne peut pas s'installer tant qu'une solution crédible n'aura pas été apportée à la 'crise des souverains' européens'.
Du côté des données économiques, les prix à l'importation ont diminué de 0,5% en juin aux États-Unis. Hors prix du carburant, ils ne se sont contractés que de 0,1%.
En Europe, le taux de chômage au Royaume Uni s'est inscrit en hausse de 0,1 point en juin, à 4,7% de la population active, et l'inflation en Espagne a ralenti à 3,2% le mois dernier. En mai, la production industrielle a augmenté de 0,1% dans la zone euro.
Sur le plan des valeurs, ASML Holding a dérapé de 3% à Amsterdam, à 24,9 euros, après que l'équipementier pour l'industrie des semiconducteurs ait fait part de perspectives prudentes à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels.
Marks & Spencer a décroché de 2,5% à 364 pence à Londres, boudé à la suite de son point d'activité du premier trimestre 2011-12 d'où ressort une croissance de 3,2% des ventes et des prévisions de conditions d'activités difficiles.
Portés par des propos de Ben Bernanke, les indices européens ont repris le chemin de la hausse en cours d'après-midi, faisant ainsi un arrêt après plusieurs séances douloureuses sur fond de menaces dans le dossier des dettes souveraines.
Milan a grimpé de 1,8%, Francfort de 1,3%, Londres et Madrid de près de 0,7%. Sur les places d'Euronext, Lisbonne a cédé 0,1% mais Amsterdam a pris 0,5%, Paris 0,6% et Bruxelles 1,1%. Au moment de la clôture européenne, Wall Street avançait de 1,1%.
À l'occasion d'une allocation devant des parlementaires à Washington, Ben Bernanke a laissé la porte ouverte à de nouveaux moyens pour soutenir la reprise économique, au cas où son ralentissement s'avérerait plus long que prévu.
Le patron de la Fed a notamment envisagé de donner des prévisions plus explicites quant à la durée du maintien du 'taux Fed Funds' (actuellement proches de zéro), d'assurer davantage de rachats de titres ou d'accroître la maturité moyenne des détentions.
Les opérateurs européens ont aussi été rassérénés par la volonté affichée des autorités italiennes de réduire les déficits publics. 'Fitch a tendu le rameau d'olivier en déclarant qu'il laisserait sa notation de crédit stable sur l'Italie s'il atteignait comme prévu ses objectifs de réduction de déficit', notait un trader basé à Londres.
Dans ce contexte, l'annonce d'une rétrogradation par Moody's de la dette irlandaise en catégorie spéculative n'a pas trop affecté les places européennes.
Néanmoins, 'les mouvements des marchés actions devraient refléter ces prochains mois la grande nervosité des investisseurs', selon Aurel BGC. 'Une tendance haussière ne peut pas s'installer tant qu'une solution crédible n'aura pas été apportée à la 'crise des souverains' européens'.
Du côté des données économiques, les prix à l'importation ont diminué de 0,5% en juin aux États-Unis. Hors prix du carburant, ils ne se sont contractés que de 0,1%.
En Europe, le taux de chômage au Royaume Uni s'est inscrit en hausse de 0,1 point en juin, à 4,7% de la population active, et l'inflation en Espagne a ralenti à 3,2% le mois dernier. En mai, la production industrielle a augmenté de 0,1% dans la zone euro.
Sur le plan des valeurs, ASML Holding a dérapé de 3% à Amsterdam, à 24,9 euros, après que l'équipementier pour l'industrie des semiconducteurs ait fait part de perspectives prudentes à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels.
Marks & Spencer a décroché de 2,5% à 364 pence à Londres, boudé à la suite de son point d'activité du premier trimestre 2011-12 d'où ressort une croissance de 3,2% des ventes et des prévisions de conditions d'activités difficiles.
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