Politique ne rime pas toujours avec polémique. Et les petites phrases ne sont pas condamnées à être vaines. Hier, l’Assemblée nationale a fait le buzz, comme on dit, avec l’émotion des députés devant la mort d’un des leurs, Patrick Roy. Il était venu leur confier en février qu’il souffrait d’un cancer du pancréas. Comme Bernard Giraudeau avant lui, ou Laurent Fignon, il avait choisi de le dire publiquement, pour que les députés pensent avec lui aux millions de victimes du cancer luttant pour la vie. Patrick Roy siégeait à gauche. C’était une grande gueule qu’on aimait, a dit son collègue de droite, Jacques Myard. Car hier, les députés ne reconnaissaient plus qu’un parti, celui dont nous sommes tous adhérents – le parti des mortels. En février, de sa voix fatiguée, éraillée, Patrick Roy avait lancé à l’assemblée : « La vie est belle ». Et la politique, c’est la vie, aussi, parfois.
mercredi 4 mai 2011
Mortels
Politique ne rime pas toujours avec polémique. Et les petites phrases ne sont pas condamnées à être vaines. Hier, l’Assemblée nationale a fait le buzz, comme on dit, avec l’émotion des députés devant la mort d’un des leurs, Patrick Roy. Il était venu leur confier en février qu’il souffrait d’un cancer du pancréas. Comme Bernard Giraudeau avant lui, ou Laurent Fignon, il avait choisi de le dire publiquement, pour que les députés pensent avec lui aux millions de victimes du cancer luttant pour la vie. Patrick Roy siégeait à gauche. C’était une grande gueule qu’on aimait, a dit son collègue de droite, Jacques Myard. Car hier, les députés ne reconnaissaient plus qu’un parti, celui dont nous sommes tous adhérents – le parti des mortels. En février, de sa voix fatiguée, éraillée, Patrick Roy avait lancé à l’assemblée : « La vie est belle ». Et la politique, c’est la vie, aussi, parfois.
Politique ne rime pas toujours avec polémique. Et les petites phrases ne sont pas condamnées à être vaines. Hier, l’Assemblée nationale a fait le buzz, comme on dit, avec l’émotion des députés devant la mort d’un des leurs, Patrick Roy. Il était venu leur confier en février qu’il souffrait d’un cancer du pancréas. Comme Bernard Giraudeau avant lui, ou Laurent Fignon, il avait choisi de le dire publiquement, pour que les députés pensent avec lui aux millions de victimes du cancer luttant pour la vie. Patrick Roy siégeait à gauche. C’était une grande gueule qu’on aimait, a dit son collègue de droite, Jacques Myard. Car hier, les députés ne reconnaissaient plus qu’un parti, celui dont nous sommes tous adhérents – le parti des mortels. En février, de sa voix fatiguée, éraillée, Patrick Roy avait lancé à l’assemblée : « La vie est belle ». Et la politique, c’est la vie, aussi, parfois.
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