C'est un jour important pour le PS. Samedi 3 juillet, les socialistes organisent, à Paris, leur Convention nationale sur la rénovation afin d'entériner le texte sur la rénovation avec primaires et non-cumul des mandats.
L'occasion pour la patronne du PS Martine Aubry de dénoncer trois ans de sarkozysme. "Notre rénovation est d'autant plus nécessaire que notre République et notre démocratie sont aujourd'hui abîmées alors que la France reste enfoncée dans la crise", a-t-elle lancé. "Le pacte social est précarisé, le pacte républicain est fragilisé. C'est ça le bilan de la présidence de Nicolas Sarkozy !", a-t-elle ajouté, très applaudie.
"LA RÉPUBLIQUE AUSSI EST EFFONDRÉE DANS SES FONDEMENTS"
"Nous ne nous préparons pas seulement à succéder à l'UMP, mais à réparer la France (...). Si la démocratie est abîmée par trois ans de sarkozysme, la République aussi est effondrée dans ses fondements", a-t-elle jugé. La patronne du PS a aussi dénoncé "un entrelacs fâcheux entre le pouvoir politique et les intérêts de l'argent", évoquant notamment l'affaire Bettencourt-Woerth.
Ces propos ont aussitôt été dénoncés par Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille qui a estimé que "l'anti-sarkozysme aigu [de Martine Aubry] et ses violentes attaques infondées envers le président de la République ne feront jamais un programme politique". "Le Parti socialiste ? C'est trois ans à essayer de se rénover, trois ans à tenter de calmer les bagarres internes, trois ans à oublier la France", écrit-elle dans un communiqué.
ELLE, QUI A ABÎMÉ LA FRANCE DEPUIS DIX AVEC LES 35 HEURES ?
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire