Trop de grève tue la grève. Notre Président s'était naguère vanté d'avoir rendu les grèves invisibles, par la grâce de son service minimum. C'était prématuré, mais il vient de trouver un allié : Didier Le Reste, patron des cheminots CGT. Parti seul ou presque à la bataille du rail, il est aujourd'hui dans la posture ridicule des ténors d'opéra qui chantent « Marchons, Marchons », mais restent immobiles. « Grévons ! », tonne Didier Le Reste, « poursuivons et amplifions le mouvement »… et pendant ce temps, la direction de la SNCF annonce un retour progressif du trafic à la normale. Mieux encore, en manager exigeant de la grève, il critique ses collègues de Sud-Rail pour insuffisance d'engagement. Et ça se mesure comment, l'engagement - en nombre d'usagers mis dans la panade ? Etonnant Monsieur Le Reste. Il prendra en juin sa retraite. Décoré de la gratitude éternelle de notre Président.
mercredi 14 avril 2010
Invisible
Trop de grève tue la grève. Notre Président s'était naguère vanté d'avoir rendu les grèves invisibles, par la grâce de son service minimum. C'était prématuré, mais il vient de trouver un allié : Didier Le Reste, patron des cheminots CGT. Parti seul ou presque à la bataille du rail, il est aujourd'hui dans la posture ridicule des ténors d'opéra qui chantent « Marchons, Marchons », mais restent immobiles. « Grévons ! », tonne Didier Le Reste, « poursuivons et amplifions le mouvement »… et pendant ce temps, la direction de la SNCF annonce un retour progressif du trafic à la normale. Mieux encore, en manager exigeant de la grève, il critique ses collègues de Sud-Rail pour insuffisance d'engagement. Et ça se mesure comment, l'engagement - en nombre d'usagers mis dans la panade ? Etonnant Monsieur Le Reste. Il prendra en juin sa retraite. Décoré de la gratitude éternelle de notre Président.
Trop de grève tue la grève. Notre Président s'était naguère vanté d'avoir rendu les grèves invisibles, par la grâce de son service minimum. C'était prématuré, mais il vient de trouver un allié : Didier Le Reste, patron des cheminots CGT. Parti seul ou presque à la bataille du rail, il est aujourd'hui dans la posture ridicule des ténors d'opéra qui chantent « Marchons, Marchons », mais restent immobiles. « Grévons ! », tonne Didier Le Reste, « poursuivons et amplifions le mouvement »… et pendant ce temps, la direction de la SNCF annonce un retour progressif du trafic à la normale. Mieux encore, en manager exigeant de la grève, il critique ses collègues de Sud-Rail pour insuffisance d'engagement. Et ça se mesure comment, l'engagement - en nombre d'usagers mis dans la panade ? Etonnant Monsieur Le Reste. Il prendra en juin sa retraite. Décoré de la gratitude éternelle de notre Président.
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