L’hôpital de Santorin, symbole des restrictions budgétaires dans la santé publique
Les finances du ministère de la Santé ont été durement touchées par l’austérité lancée dès 2009 par le gouvernement grec. Entre 2009 et 2011, le budget de l’hôpital public a été réduit de 25 % et un tiers des hôpitaux étaient menacés de fermeture. La Grèce est par ailleurs devenue l’un des pays de l’Union européenne qui a les dépenses de santé les plus basses. Une situation qui a provoqué plusieurs manifestations de médecins ces dernières années dans le pays.Santorin n’est pas la seule île grecque à ne pas disposer de centre de santé et dont les malades les plus sérieux doivent être évacués vers Athènes. Elle est toutefois même la seule à disposer d’un hôpital flambant neuf - quoi que jamais ouvert.
En 2008, le ministre de la Santé grecque, Dimitris Avramopoulos, avait pris la décision de construire cet hôpital pour répondre aux besoins médicaux grandissants des 15 000 habitants de l’île, mais aussi des nombreux touristes. En 2007, 92 000 patients s’étaient rendus dans l’ancien centre médical de l’île, aujourd’hui fermé, qui était déjà totalement submergé par les demandes.
Depuis, le projet d’hôpital est au point mort, à tel point qu’un collectif d’habitants, dont Georgia Nomikou fait partie, ont lancé une pétition sur Internet pour en réclamer l’ouverture. Le collectif espère récupérer 15 000 signatures, soit le nombre symbolique d’habitants de l’île Santorin.
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