Récemment, un nouveau visage est apparu dans la scène politique française, il s’agit de Denis Payre qui dirige le parti Nous Citoyens et qui a accepté de répondre aux questions de La Voix de la Russie.
La Voix de la Russie : Denis Payre bonjour, et tout d’abord merci de nous accorder une interview. Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de La Voix de la Russie ?
Denis Payre :Né à Lyon, je suis diplômé de l’ESSEC. A 27 ans, j’ai co-fondé Business Objects, avec une mise de fond de 10 000 euros. En 1994, Business Objects est le premier éditeur de logiciel européen à entrer au Nasdaq, la première société française indépendante à y être admise et la meilleure introduction en bourse de l’année. La société est devenue rapidement un leader mondial dans ce secteur dans lequel les Européens étaient très peu présents. Mon associé et moi avons été nommés entrepreneurs de l'Année en 1996 aux côtes de Steve Jobs et Steven Spielberg dans la revue Business Week en 1996. Dans son domaine d’expertise, Business Objects est aujourd’hui le centre de compétences mondial du géant allemand SAP. En 1997, j’ai souhaité m’occuper de ma famille et aider de jeunes entrepreneurs français et ai fondé l’association Croissance Plus pour promouvoir un environnement plus propice aux entreprises innovantes avec laquelle nous sommes parvenus à faire réformer la loi sur les stock-options qui menaçait la santé financière de ces entreprises. En 1998, j’ai dû quitter la France pour la Belgique car le déplafonnement de l’ISF me menaçait de faillite personnelle, mon patrimoine étant virtuel à 90%, constitué d’actions Business Objects difficiles à vendre et fluctuant dans de fortes proportions. Au moment de la bulle internet avec une action momentanément multipliée par 20, j’aurais été ruiné. Très attaché à mon pays, je suis rentré en France en 2008. A Bruxelles, en 2001, j’ai créé Kiala, avec Marc Fourrier, une plateforme logistique pour l’e-commerce. Kiala est devenue leader en Europe dans son domaine avec une implantation dans cinq pays et une croissance annuelle moyenne de 50%. En février 2012, le géant américain UPS se porte acquéreur de Kiala pour en faire son centre de compétences mondial dans le domaine d’expertise des réseaux de relais. Aujourd’hui je me consacre à 90% au mouvement Nous Citoyens. J’utilise le peu de temps qu’il me reste pour aider de jeunes entreprises comme Business Angel.
LVdlR : Vous dirigez le parti Nous citoyens, quelle est la particularité de ce parti d’après vous et quel est son objectif ?
Denis Payre :Nous Citoyens est un mouvement citoyen politique non partisan. Le mouvement a vocation à rassembler tous les Français pour élaborer un projet politique ambitieux, proposant des réformes à mettre en place rapidement et construit autour de trois valeurs : solidarité, responsabilité et confiance. L’objectif est d’associer la société civile pour peser sur le débat public et sur les élections.
LVdlR : Vous affirmez vouloir redonner la parole a la « société civile » car d’après vous un « nombre croissant de Français se sentaient orphelins de la représentation politique et cela profiterait au Front-National », pourriez vous nous en dire plus ?
Denis Payre :Aujourd'hui, nous constatons une fracture entre les citoyens et les dirigeants politiques. Un récent sondage montre que 52 % des Français sont prêts à voter pour de nouveaux partis politiques. Nous Citoyens entend redonner la parole à la société civile, à cette majorité silencieuse qui ne se sent plus représentée en politique. Nous faisons face à des politiques de carrière qui se trouvent dans une logique de réélection et non de mission. Pour assurer leur poste ils ne prennent pas les décisions nécessaires pour réformer le pays, plus préoccupés par leur intérêt personnel que par l'intérêt des Français. De même, nos fonctionnaires sont de très bon niveau et ont souvent un vrai sens de l'intérêt général mais ils sont trop nombreux en politique. Près de 50 % des députés sont issus de la fonction publique alors qu’ils représentent 20 % de la population active. Il ne s'agit pas de remettre en cause leur qualité mais ils ne connaissent souvent pas le monde économique, n'ayant jamais exercé dans le privé. Ils ne connaissent pas non plus le monde et ne voient pas le potentiel de la France dans la mondialisation. Nous souhaitons rapprocher les sphères politiques et la société civile dans le but de rétablir une confiance réciproque, indispensable à un fonctionnement apaisé et plus efficace pour notre démocratie.
Nous avons décidé de travailler avec nos adhérents en proposant des pistes de réflexion sur des thèmes prioritaires comme l'éducation, l'emploi, la lutte contre l'exclusion ou le renouvellement de la vie politique. Nos adhérents réagissent à ces propositions sur notre site www.nouscitoyens.fr pour élaborer notre Projet citoyen. Nous voulons également rétablir une confiance avec les citoyens au niveau local en labellisant des listes citoyennes qui s'engagent sur un haut niveau de gouvernance et de transparence et sur l'ouverture avec les habitants. Nous voulons incarner une vraie troisième voie pour les français, une alternative crédible au Front national avec un projet économique crédible, un programme de réforme ambitieux et des valeurs raisonnables en phase avec la tradition humaniste française.
LVdlR : Quel regard portez-vous sur le bipartisme régnant en France ? Pour beaucoup de gens, l’alternance cadencée que le pays connaît est en réalité de plus en plus une alternance de façade car les politiques élus sont d’accord sur presque tous les grands sujets de société, extérieure comme intérieure. Etes-vous d’accord avec cela et si oui comment briser ce processus ?
Denis Payre :L’urgence reste le besoin de réformes. Aujourd’hui les partis traditionnels ont montré qu’ils ne répondaient pas à cette exigence. Les dirigeants actuels de la classe politique de gouvernement, à gauche comme à droite, n’ont cessé de remettre au lendemain des réformes indispensables, de l'Etat en particulier, et de capituler devant les corporatismes. Nous citoyens sommes convaincus qu’il n’y a aucune fatalité, que notre pays, notre peuple, portent en eux les ressorts nécessaires à un sursaut.
LVdlR : Vous affirmez dans votre projet que le mandat présidentiel de 2017 doit être unique, pourtant on constate dans nombre de pays (comme la Russie par exemple) qu’une stabilité politique plus longue est gage de croissance et permet de mener les reformes nécessaires. Ne pensez-vous pas qu’un mandat serait insuffisant en France pour redresser le pays ?
Denis Payre :Nous devons tenir compte des spécificités politiques françaises. Les réformes doivent être mises en œuvre très vite dans notre pays car la situation du chômage et de la précarité sont très préoccupants, le niveau des déficits et des dettes aussi. Or nos dirigeants ont montré qu’ils préfèrent assurer leur réélection plutôt que prendre les mesures nécessaires. Nous pensons donc que le prochain président de la République doive s’engager exceptionnellement à être élu pour un seul mandat. Il pourra se consacrer pleinement, sur cinq ans, au redressement de la France, compte tenu de la situation critique de notre pays, et ne soit pas dans une logique électorale.
LVdlR : Concrètement, aujourd’hui, le problème le plus grave semble être financier, ce qui ôte tout levier d’action au pouvoir politique. Cette dette croissante semble impossible à résorber, quelle est votre opinion à ce sujet ?
Denis Payre :Notre dépense publique est hors de contrôle, elle ne cesse de croître sans apporter un meilleur service à la population, elle représente 57% du PIB, un quasi record du monde. A vouloirtout faire, les services publics sont en dégradation constante et génèrent des gaspillages, régulièrement dénoncés par la Cour des Comptes. Notre système éducatif est à la fois un des plus coûteux du monde développé et un des plus inégalitaire, comme l'a montré l'OCDE encore récemment.
Autre conséquence : des impôts qui augmentent sans cesse, assommant le pouvoir d'achat des Français et décourageant tous ceux qui entreprennent ; et une dette publique à la dérive atteignant bientôt les 95 % du PIB : un héritage lourd pour les générations futures et un risque que les marchés financiers nous obligent à réformer dans l'urgence. Le résultat, c'est un chômage de masse en constante augmentation, en particulier pour les jeunes, une véritable génération sacrifiée.
LVdlR : Jacques Attali prévoyait récemment une révolution en France, faisant écho aux propos du députe Jean Lassalle après son tour de France effectué cette année afin d’aller a la rencontre des Français. Qu’en pensez-vous ?
Denis Payre :Je ne parlerai pas de « révolution » mais les récents mouvements de contestation en France montrent un climat d'exaspération effectivement très élevé. Les Bonnets rouges sont un exemple de ce « ras-le-bol » général ; des salariés qui manifestent à côté de chefs d’entreprise contre l’asphyxie fiscale. Nous voulons accompagner cette colère pour tenter d'en faire un mouvement constructif de sortie par le haut. Nous voulons retrouver le plein emploi, réconcilier solidarité et prospérité et retrouver la fierté d'être français.
Depuis le lancement de Nous Citoyens en octobre, je suis allé à la rencontre des adhérents et des sympathisants dans certaines villes de France. Partout, les citoyens évoquent leur conscience des problèmes de notre pays et d’un besoin de réformes. Ils témoignent également d’une forte aspiration à changer l’offre politique actuelle. Les partis traditionnels doivent comprendre que le changement de leadership est indispensable pour rétablir le lien de confiance entre les Français et leurs dirigeants.
LVdlR : Quel regard portez-vous sur les problèmes d’intégration et sur l’échec du « modèle multiculturel » français et Ouest européen ? L’immigration met-elle en péril le modèle français traditionnel d’après vous ?
Denis Payre :Dans les années 70, nous avions plus encore d'étrangers qu'aujourd'hui et pourtant cela ne posait pas de problème car nous connaissions la croissance et le plein emploi et l'éducation savait intégrer ces nouvelles populations. Nous ne savons plus créer d'emplois et notre système éducatif en crise ne sait plus intégrer les populations les plus modestes. L'immigration devient donc un sujet pour cette raison là. De plus, l'immigration, comme nombre de politiques publiques françaises, est gérée de façon approximative, car un Etat qui cherche à tout faire ne peut pas être efficace dans tous les domaines. Nous sommes convaincus que l'immigration si elle était convenablement gérée pourrait être à nouveau une chance pour la France. Nous pensons que notre pays n'a jamais été aussi grand et prospère que quand il était ouvert sur le monde.
LVdlR : Quelle est votre opinion sur le mariage pour tous, ce sujet qui a donné lieu à tant de débats et manifestations en France ?
Denis Payre :Notre mouvement se concentre sur les sujets prioritaires pour tous les Français : l’emploi, la lutte contre la précarité, l'efficacité de la dépense publique avec comme conséquence le niveau d'impôt et de dette. Nous pensons que les Français doivent se réunir pour trouver tous ensemble les solutions aux problèmes actuels de la société française. Nous ne voulons pas diviser les Français dans les circonstances actuelles. Ces sujets de société importants devraient être traités dans une société à nouveau pacifiée qui a retrouvé la prospérité.
LVdlR : Parlons de la Russie qui connaît une décennie de grandes transitions économiques et politiques, connaissez-vous ce pays et quel regard portez-vous sur la gouvernance Poutine si critiquée en France ?
Denis Payre :Je connais un peu la Russie à travers sa très riche histoire culturelle, politique et économique. La Russie a en particulier une grande tradition d'innovation technologique qui est un domaine qui m'a toujours intéressé. J'ai vu à quel point le talent des développeurs informatique russes était prisé par les sociétés occidentales au moment de la chute du communisme. La Russie a su sortir du communisme et laisser une partie de l'Europe en sortir aussi sans trouble majeur. Le monde doit lui en être reconnaissant. Je me suis aussi rendu en Russie en tant que chef d'entreprise. J'ai pu observer que de nombreuses sociétés françaises y réussissent très bien. Les Russes sont souvent amateurs de produits français. J'ai moi même découvert avec beaucoup de plaisir la culture russe. J'ai observé aussi que les Russes et les Français s'entendent souvent bien et se respectent mutuellement. Je pense que nos deux pays qui ont des liens historiques anciens, doivent conserver de bonnes relations dans le respect de leurs traditions.
LVdlR : En Russie comme pour tous les émergents (quoi que la Russie soit un ré-émergent), le rôle de l’État a été primordial pour réaffirmer la primauté de la loi, insuffler les grandes directions stratégiques et organiser la vie de la société. Jacques Sapir parlait même récemment du « capitalisme d’Etat » comme horizon historique de la Russie. Pourtant, votre projet semble montrer du doigt l’État comme responsable de tous les maux en France. Envisagez-vous réellement une France avec moins d’État?
Denis Payre : L’Etat n’est pas responsable de tous les maux de la France mais l’Etat français aujourd’hui est un Etat faible car il s’occupe de trop de choses. Il est inefficace dans de nombreux domaines. Nous sommes pour un Etat fort ! Nos dirigeants politiques n’ont pas su utiliser suffisamment les capacités de l’Etat en matière de contrôle et de régulation. La Cour des comptes publie régulièrement des rapports dans lesquels elle pointe les gaspillages et défaillance de notre système qui ne fait pas assez confiance à la société civile et cherche à résoudre tous les problèmes par une intervention directe. Ce modèle ne marche plus, il est responsable de la plupart des grandes difficultés que nous connaissons actuellement.
LVdlR : On parle beaucoup du passage du monde unipolaire au monde multipolaire (avec l’émergence des géants asiatiques ou des grands ensembles et regroupements civilisationnels), quel regard portez-vous là-dessus ?
Denis Payre :On ne peut que se féliciter de voir émerger de nouvelles puissances économiques et de très nombreuses populations sortir de la pauvreté grâce à cela. Cela constitue aussi pour un pays comme la France une opportunité significative de création de richesses et d'emplois. Nous avons la chance d'avoir une tradition d'innovation et d'engagement par le travail. Nous avons une capacité à maitriser la complexité. Nous avons aussi la chance d'avoir une tradition autour de l'art de vivre français qui séduit à juste titre de nombreuses populations étrangères. Il n'y a jamais eu autant de clients solvables pour les produits et les services français. Nous pensons que la France, au sein d'une Europe renforcée, peut jouer un rôle important dans ce nouveau monde, basé sur l'échange et le respect mutuel.
LVdlR : Sur le plan international et militaire, comment envisageriez-vous la position de la France si vous étiez au pouvoir ? Pensez-vous que notre pays doive rester dans l’OTAN par exemple ? Ou contribuer à l’apparition d’une architecture européenne de sécurité ? Ou alors rejoindre l’Organisation de Shanghai avec la Chine et la Russie ?
Denis Payre :Comme je vous le disais, notre mouvement se concentre sur les sujets prioritaires pour les Français : l’emploi, la lutte contre la précarité, l'impôt et la dette. Nous n'avons donc logiquement pas encore pris position sur ces sujets. Néanmoins, nous pensons que la France doit rester un acteur majeur de la construction européenne et que la Défense est un sujet sur lequel la coopération européenne a beaucoup de sens.
LVdlR : Quel est votre calendrier électoral ? Votre mouvement est-il capable/prêt à participer aux échéances électorales françaises ?
Denis Payre :Dès notre lancement en octobre 2013, nous avons été contactés par de nombreuses listes « citoyennes » c’est-à-dire indépendantes, pour les élections municipales de 2014. Afin de soutenir certaines de ces listes, Nous Citoyens propose une charte, des engagements concernant la bonne gestion, la transparence avec l’open data et la bonne gouvernance. Les signataires de la charte sont « labellisés » par Nous Citoyens. Il ne s’agit pas d’une investiture car les listes restent indépendantes mais d’un contrat moral au bénéfice des citoyens. Nous pensons labelliser une cinquantaine de listes avant les élections. Nous devrions aussi être présents pour les élections européennes en mai 2014 et réfléchissons à notre engagement pour les prochaines élections qui concerneront les Français de l’étranger. Nous souhaitons surtout être présents en 2017 au moment de la présidentielle, pour éviter que la France ne connaisse une nouvelle campagne présidentielle pour rien où les vrais sujets ne sont pas abordés.
LVdlR : Comptez-vous ouvrir une antenne en Russie ?
Denis Payre :Nous n’avons pas encore assez d’adhérents mais la question pourra se poser dans les prochains mois car les Français de l'étranger sont très attentifs à nos messages, dans tous les pays du monde. Ils sont souvent confrontés au quotidien au déclassement de l'image de notre pays du fait de la très grande faiblesse des dirigeants de notre classe politique. Ils sont très demandeurs de changement rapide en France car ils restent très attachés à leur pays et souhaitent rapidement être à nouveau fiers d'être français.
LVdlR : Avez-vous quelque chose à rajouter pour les lecteurs de La Voix de la Russie ?
Denis Payre :Nous leur souhaitons une très bonne année 2014.
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
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