samedi 21 décembre 2013
SANGARIS… QUE
SANGARIS… QUE
François Hollande a beau se féliciter de l’écoute de ses partenaires européens, il revient bredouille du sommet des chefs d’Etat. Le président espérait que ses homologues se cotisent pour participer à ce qui commence à rassembler à une mésaventure centrafricaine, il fait les frais des égoïsmes. L’Elysée ne qué-mandait pas seulement 30 ou 40 millions d’euros, mais rêvait « d’affirmer un symbole, celui de l’aide de l’Union européenne à l’un des pays les plus pauvres du monde ». L’intention est louable, mais François Hollande fait les frais d’une intervention où la France est partie, certes pour la bonne cause, mais en solitaire. Bilan : difficile d’obtenir a posteriori un blanc-seing de ses partenaires qui, depuis quelques semaines et les premiers morts français, re-doutent le bourbier. Autre-ment dit, nos partenaires européens saluent la beauté du geste de la France, - inter-enir au risque de s’engluer dans une guerre de religion -, mais pas question de s’emballer. Un éventuel soutien est renvoyé au « conseil des affaires étrangères » mi janvier, et la « ministre » des Affaires étrangères de l’Europe, Catherine Ashton rendra un rapport au cours du premier semestre 2014. Autant dire que le prix à payer, pas seulement en vies humaines, sera à la charge de Paris. L’opération ‘’Sangaris... que’’ se paiera cash, à et au crédit de la France !
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