vendredi 4 octobre 2013
Phobie politico-médiatique
Phobie politico-médiatique
Suis-je en train de tomber malade? Oh non, ce n’est pas du "tous pourris"! Car j’ai le plus grand respect pour les maires et certains parlementaires modestes et discrets, qui sont passionnés par leur activité et se dévouent corps et âme au bien public dans le silence médiatique. Mais je ne peux plus souffrir la vision des politiques dont nous sommes gavés par les medias, télévision et radio, en particulier tous ceux de la nouvelle génération, les quadras ou jeunes quinqua. Quand je les vois apparaître sur mon écran , il se produit dans mon esprit une sorte de rejet instinctif et j’éteins ou je zappe aussitôt pour ne pas les voir. Pardon à ceux qui les aiment bien. C’est idiot je sais, sinon malsain, mais qui puis-je? En réalité, je ne peux plus supporter cette morgue, cette suffisance, ce contentement, cette tyrannie de la posture, ce nombrilisme de personnages qui n’incarnent à mes yeux que le néant et la prétention dont ils sont gonflés, sans caractère, sans idées, sans conviction, confits dans le carriérisme, parfois agressifs et haineux, obtus, clonés, persuadés de représenter le recours de la nation mais étrangers à toute notion de bien commun. Pour tous dire, de l’extrême droite à l’extrême gauche, je les ressens comme ridicules. Qu’ils soient dans le gouvernement ou à l’extérieur, j’ai le sentiment que leur présence relève de la pure manipulation médiatique, un peu comme une mauvaise publicité. Pourquoi ceux-là? Pourquoi leur donner tant d’importance, au détriment des hommes et des femmes de terrain? Le culte du vide et de la frime. La promotion permanente de tels petits bonshommes ou petites bonnes femmes, ne serait-ce pas le moyen de s’assurer que l’on maintient la tête de la Nation sous l’eau jusqu’à la noyade?
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