mercredi 9 octobre 2013
L’odieuse contradiction des Gay Games
Paris a été élue ville hôte de la dixième édition des Gay Games (en 2018) par la Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels qui a privilégié le dossier français par rapport à celui de Londres, lundi à Cleveland aux Etats-Unis…
Malgré l’énormité et l’absurdité de la chose, la complaisance des gros médias annonçant cet événement odieusement discriminatoire et communautariste en dit long sur la société orwellienne dans laquelle nous vivons (voir l’article de Marie Piloquet dans Présent d’hier). Où la pensée unique impose que deux et deux font cinq contre le bon sens le plus élémentaire.
Car enfin, si l’on comprend aisément la raison de jeux paralympiques s’adressant à des handicapés, pourquoi ces Gay Games sinon à considérer l’homosexualité précisément comme un handicap, une différence dirimante ? Ce à quoi s’oppose habituellement le lobby gay. Les vrais jeux olympiques ne sont-ils pas déjà une manifestation sportive et culturelle« inclusive », comme ils disent, ouverte à tous les hommes et les femmes quelle que soit leur inclination sexuelle ou autre d’ordre privé. Ils s’adressent à tous, aux noirs et aux blancs, aux doux et aux colériques de la même manière et ne sont pas plus interdits aux gays. Pourquoi donc cette hiérarchie ou cette institution parallèle qui, par son nom même, offense le droit à l’indifférence des homosexuels par une discrimination contraire à l’esprit des lois et qui devrait leur être insupportable ? On ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
Si on ne s’étonne guère de la réaction attendue de Anne Hidalgo, la première adjointe de Bertrand Delanöe, candidate à sa succession, qui a fait part de « son immense fierté », on notera une nouvelle fois celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP pour les municipales de mars 2014, sur Twitter : « Les #GayGames à Paris ! Félicitations à toute l’équipe de @ParisGames2018 et rendez-vous en 2018 pour une grande fête du sport ! » Vous avez dit « pensée unique » ?
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