TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 14 octobre 2013

DE MON AMI LONGEVAL

La montée du FN, c'est si bien dit


Editorial publié le dimanche 13 octobre à 20h2 par Rémi Godeau, Rédacteur en chef  de "l’Opinion", journal malheureusement trop confidentiel qui a toute ma sympathie.  
"Hénin-Beaumont, Villeneuve-sur-Lot, Brignoles… Le FN est passé maître dans l’art de transformer en triomphes ses échecs de second tour ou ses victoires de scrutins secondaires. Et à chaque fois, par leurs réactions sur jouées, les adversaires de Marine Le Pen donnent crédit à cette chronique d’un séisme annoncé.

Oui, le FN – national-populisme teinté de lepéno-gauchisme économique – remplit les critères propres à l’extrême droite. 
Oui, son programme n’est qu’un fourre-tout incohérent visant moins à redresser le pays qu’à instaurer un clientélisme général sous couvert de préférence nationale. 
Oui, ses électeurs contestent « le » système, à bout de souffle, tout en sollicitant plus de redistribution et adhèrent à une doctrine bricolée, pro-étatiste et anti-islamique. 
Mais énoncer ces vérités ne suffit pas. Il faut aussi dénoncer ces ambiguïtés qui font que le FN conjugue son succès à tous les temps.
Le passé ? 
La poussée du FN consacre trois décennies de promesses oubliées, de procrastination assassine, d’analyses condescendantes, de statu quo anesthésiant… Bref d’absence de courage politique face aux réalités crues de la crise. D’où la colère d’électeurs exaspérés d’avoir été floués, abandonnés. Le présent ? Le FN prospère sur l’angoisse du déclassement social, la peur d’une Europe trop peu protectrice, le rejet d’une élite en vase clos. 
Le futur ? 
Habituée à s’imaginer aux avant-postes de la conscience mondiale, la France court après sa gloire passée, comme tétanisée par l’avenir. 


Nos dirigeants échouent à inventer un destin collectif, au risque de jeter le pays dans le chaos du populisme.

Plus qu’à de nouveaux serments sur le chômage ou la retraite, plus qu’à des leçons sur la dette ou la mondialisation, c’est à une rénovation de la pratique démocratique qu’appellent ces nouveaux exclus de la République tentés par l’extrémisme.


Le FN, le PC les MECHANCONNERIES et les VERTS ne sont incontestablement pas des solutions pour la France.

Ce matin les merdias reprochent à la droite (?) de frayer avec le FN, mais je lis que MELENCHON reproche au Parti communiste, (Parti de type fascisant à vocation totalitaire) de s’allier au PS pour les municipales de PARIS.


Je commencerai à avoir de l’estime pour les socialistes lorsqu’ils rejetteront unanimement tous les extrémismes (de gauche, de droite, l’islamisme….).

Et qu’ils ne s’offusquent pas de la montée du FN, et de la passivité de la droite quand ils frayent au quotidien avec des émules de POL POT et de STALINE.



Je cherche en vain la définition du "Front Républicain" dont le PS et les merdias aux ordres, nous rebattent les oreilles.
Je la discerne au travers des déclarations des professionnels de la politique qui semblent avoir inventé ce concept pour se maintenir contre vents et marées à leurs postes sans se remettre en cause avec la complicité de leurs opposants. 
Ce Front Républicain est une insulte aux règles démocratiques, car c'est une façon de rejeter les souhaits et les aspirations des électeurs.
Si un "Front Républicain" peut se constituer il  n’a pas vocation à faire uniquement "front" contre l'extrême droite et s'il veut être populaire il faut qu'il vise tous les extrémismes.


0 commentaires: