dimanche 15 septembre 2013
Une petite lueur
Une petite lueur
Je ne suis du tout pas en recherche de leader ou de « parrain » politique. D’ailleurs, il me semble que la quête de l’homme ou de la femme providentielle, aujourd’hui, a un côté puéril et infantilisant. Je crois en la démocratie, c’est-à-dire le pouvoir du peuple, et la France se redressera peut-être un jour, non pas grâce à tel ou tel héros mais par une prise de conscience générale et l’émergence d’une équipe d’hommes et de femmes déterminés à ouvrir la voie du renouveau. En attendant, je trouve que la position prise par François Fillon – à ma grande surprise – ouvre un espoir politique. En appelant à voter aux municipales « pour le moins sectaire » en cas de duel entre deux candidats locaux étiquetés fn et ps, il invite les citoyens à dépasser les frontières sclérosées, agressives et impuissantes des partis politiques actuels et à fonder quelque chose de nouveau sur le choix des hommes, de leurs qualités d’ouverture d’esprit, de tolérance, d’intelligence de l’avenir. Pour lutter contre les désastres de la société française, la criminalité, l’insécurité, le chômage de masse, l’exclusion, la pauvreté, l’immigration non maîtrisée, le communautarisme, impuissance de l’Etat, je suis persuadé que l’ancien Premier ministre vient ainsi peut-être de faire un premier pas dans une voie nouvelle. Autre signe positif : 70% des sympathisants de l’UMP ont approuvé cette ligne selon un sondage, tandis que les éléphants du parti s’indignent presque autant que les donneurs de leçon du PS. On retrouve ici une constante de la société politique: bon sens populaire contre conservatisme des corps intermédiaires. C’est si rare, une étincelle d’intelligence et de renouveau, dans la vie politique française actuelle, qu’on ne peut que s’en féliciter.
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