Nous sommes à la stabilisation. Nous avions prévu de l'atteindre en 2015, nous y parvenons avec un an d'avance. Et c'est grâce aux économies que nous allons réaliser dans une proportion inégalée. Le budget de l'État, hors dette et pensions, va baisser de 1,5 milliard d'euros. Cela ne s'est jamais fait sous la Ve République. Quand j'entends la droite dire que c'est insuffisant, je rappelle que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy les dépenses de l'État ont augmenté de 2 milliards d'euros par an en moyenne sur le même périmètre. Au total, en 2014, les économies atteindront 15 milliards d'euros : 80% de l'effort est fait par les économies. Notre objectif est qu'en 2015, ce soit 100%, pour ne plus avoir du tout recours aux hausses de prélèvements obligatoires.
La précédente majorité avait voté une hausse de la TVA à 21,2%, les ménages s'apprêtaient à perdre près de 12 milliards d'euros de pouvoir d'achat si nous n'avions pas effacé cette mesure. Aujourd'hui, M. Copé propose de transférer 20 milliards d'euros de coût du travail sur la TVA, cela représenterait une hausse considérable de 4 points. Je cherche en vain une cohérence dans le discours de l'UMP. Pour notre part, nous nous limitons à 0,4 point de hausse du taux normal de TVA, car nous finançons le crédit d'impôt compétitivité emploi par 50% d'économie.
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