jeudi 11 juillet 2013
Prisonnier politique, Nicolas sort des griffes de la gaystapo
Prisonnier politique, Nicolas sort des griffes de la gaystapo
Premier, parmi le bon millier de jeunes injustement mis en garde à vue comme opposants pacifiques à la loi Taubira, Nicolas Bernard-Buss, 23 ans, a été condamné mardi en appel à une simple amende (3 000 euros d’amende dont 1 500 avec sursis) et a été libéré. Incarcéré depuis près de trois semaines à Fleury-Mérogis après sa condamnation mi-juin à quatre mois de prison, dont deux ferme, il est sorti dans la soirée de la maison d’arrêt, où l’attendaient des manifestants de la Manif pour tous.
« Ce jugement confirme a posteriori l’absurdité de sa condamnation et combien il est ahurissant de l’envoyer en prison il y a trois semaines. Jamais il n’aurait dû se trouver derrière les barreaux », a résumé le député (UMP) Hervé Mariton qui était venu le visiter en prison.
Il est ahurissant aussi de voir comment la presse serve (jusqu’à La Croix !) aura traité cette affaire emblématique, pourtant révélatrice (comme pic d’une montagne d’autres abus de pouvoir dans la question dudit « mariage pour tous ») de l’entrée publique et quasi-officielle de notre régime en dictature du relativisme. Par ce flagrant déni de justice ou « délit d’opinion », le totalitarisme sournois de la démocratie devient de moins en moins sournois, s’affichant ouvertement à la manière du communisme par le mensonge éhonté et des procédures si bien décrites par Orwell. La plupart des gros médias sont aujourd’hui les auxiliaires serviles de cette dictature.
Seul Le Figaro de ce mercredi se fend d’un éditorial pour souligner l’asymétrie avec d’autres manifestants, alors que ce lundi, « trois enragés du PSG, casseurs du Trocadéro… viennent d’être relaxés, sans être passés par la case prison ». Et que la France vient d’ « accorder le statut de réfugié politique à une féministe ukrainienne poursuivie chez elle pour avoir scié une croix »…
Vertu d’insolence
Même Yves Thréard cependant, avec ses confrères de l’établissement, évoque la prétendue « insolence » de Nicolas pour mieux faire passer la ciguë de ce nouveau et scandaleux jugement soi-disant « plus adapté » ! « Ramassis d’inexactitudes », « j’ai été bastonné », « arbitrairement privé de liberté », a-t-il simplement répété. Or le quotidien concède aussi ces dires : « Par contraste avec le détail et la précision de la défense, prompte à caractériser l’absence de “rébellion”, de violence ou d’“entrave à la circulation” dont était accusé Nicolas, les faits et les infractions légales ont bien du mal à apparaître clairement dans les débats. L’avocat général elle-même semblait avoir eu recours à des contorsions intellectuelles et réthoriques épuisantes pour fonder sa détermination. Quant au commissaire de la police BAC, seul témoin à la barre, et seule partie civile, personne n’a compris son dépôt de plainte pour “rébellion” d’autant qu’il avoue n’avoir pas été blessé par l’interpelé. »
La cour d’appel examinait les condamnations en première instance à 200 euros d’amende pour une action surprise sur les Champs-Elysées, puis à quatre mois de prison dont deux ferme, pour rébellion et fourniture d’une identité imaginaire, pour une autre action le 25 mai. Avant Nicolas, ses trois avocats avaient insisté sur son casier judiciaire vierge et ses conditions de détention. L’un d’eux a qualifié ces conditions d’indignes, allant jusqu’à évoquer des « techniques de torture » : « Que serait-il advenu de lui si des députés n’étaient pas venus le visiter en prison, si la population ne s’était pas indignée, si des “veilleurs” ne s’étaient pas mobilisés ? Nicolas Bernard-Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404247, voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes avec des transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux-repas renversés et jetés comme à des chiens. », a résumé Me Pierre-Philippe Boutron-Marmion.
Alors si insolence il y a eu de Nicolas, elle nous fait penser à « la magnifique vertu d’insolence » qu’évoque Robert Brasillach à propos de Jeanne d’Arc devant ses juges et les fausses puissances et vénérations de son temps. Honneur à toi Nicolas tu es à bonne école !
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