samedi 23 février 2013
Tapie, bon mari
Tapie, bon mari
Qu’on n’aille pas lui chercher des poux dans la tête ou pire, des arrière-pensées. L’acteur qui joua dans “Vol au-dessus d’un nid de coucou” se pose désormais en héros racinien. Le jour n’est pas plus pur que le fond de son cœur. S’il devient patron de presse, à 70 ans, c’est uniquement par passion journalistique.
Hier, une nouvelle fois, Bernard Tapie s’appliquait à nier toute velléité électorale. Sondage à l’appui, pourtant, 40 % des Marseillais le plébiscitent pour les municipales. Ils gardent un si bon souvenir du président de l’OM. Un peu escroc, d’accord, passé par la case prison… mais quoi ! Pour régner sur le Vieux-Port, mythologie locale oblige, mieux vaut un affranchi qu’un cave.
La cité phocéenne lui tend les bras, il la repousse. Ce serait un cas de divorce. Il préfère rester avec sa femme que ses ambitions, jadis, ont déjà tant fait souffrir. On n’échange pas le bail de 40 ans d’amour contre un simple mandat d’élu. Et puis, la politique est un monde “dégueulasse” où règne “l’hypocrisie”. Tapie, modèle d’intégrité et de franchise, jure qu’il n’y mettra plus les pieds. À moins d’une raison impérieuse : “Si Marseille, demain matin, se trouvait sur le point de passer au Front national, je me poserais la question…” Vu les scores du FN dans les Bouches-du-Rhône, on dirait bien que le pseudo-retraité s’apprête à rempiler. Quand il s’agit de sauver la démocratie, la patrie peut toujours compter sur Nanard le magnifique…
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