jeudi 10 janvier 2013
Elle bat son enfant à mort parce qu’il n’arrive pas à réciter le Coran
Elle bat son enfant à mort parce qu’il n’arrive pas à réciter le Coran
Une mère musulmane vivant au Pays de Galles a été condamnée à un minimum de 17 ans de prison pour le meurtre de son fils de sept ans, en juillet 2010. Elle l’a roué de coups jusqu’à le tuer, parce qu’il ne parvenait pas à mémoriser le Coran.
Sara et Youssef Ege avaient inscrit leur petit garçon à la mosquée locale afin qu’il devienne Hafiz (gardien), un terme musulman honorifique pour désigner une personne ayant mémorisé entièrement le Coran et qui en récite de longues parties à des occasions précises. La famille habitait une maison dans le quartier de Pontcanna, à Cardiff, et emmenait quotidiennement son fils à la mosquée pour y suivre ses enseignements.
Personne à la mosquée ne s’est semble-t-il inquiété qu’une telle charge incombe à un enfant. Malgré les encouragements et la promesse d’un nouveau vélo, l’enfant ne parvenait pas à retenir les premiers des 6 236 versets, soit environ 80 000 mots. Après un an d’efforts, le malheureux n’était parvenu à retenir qu’un seul chapitre. Sa mère avait espéré qu’il mémorise 35 pages en trois mois, partant du principe que le Coran n’est pas un livre comme les autres puisque c’est la parole d’Allah. Le Coran doit se réciter à la lettre près.
Mémoriser le Coran, « un honneur »
Enfant, Sarah Ege, musulmane d’origine indienne, avait elle-même participé à des compétitions sur ses connaissances du livre sacré de l’islam. Elle se disait donc très frustrée par l’incapacité de son propre enfant à apprendre les versets par cœur.
« Je voulais qu’il apprenne 35 pages en trois mois. Mémoriser le Coran en entier est une grande récompense pour toute la famille. Cela apporte l’honneur et accroît la position de la famille dans la communauté locale », a-t-elle expliqué devant le tribunal britannique.
« Comme un chien »
Selon les comptes rendus du tribunal de Cardiff, cette diplômée de mathématiques de 33 ans traitait son fils Yaseen comme un « chien », le frappant avec un bâton.
« Je suis convaincu que, pendant plus de trois mois, vous l’avez battu à plusieurs reprises, souvent avec un pilon en bois », a déclaré le juge Wyn Williams.
En plus du meurtre de son enfant, Sara Ege a été reconnue coupable d’entrave à la justice. Elle avait en effet tenté de brûler le corps de son fils pour faire croire à un incendie dans la maison familiale et dissimuler les preuves du martyre de Yaseen.
Le jour de la mort du petit garçon, sa mère l’avait gardé à la maison au lieu de l’envoyer à l’école afin qu’il puisse se consacrer entièrement à l’étude du Coran.
Selon plusieurs témoignages, le petit garçon s’était mis à écrire de la main gauche les derniers mois car tenir le stylo de la main droite était trop douloureux pour lui, à cause des coups. La mère avait également été contactée par l’école primaire de Yaseen parce que ce dernier avait trop mal pour s’asseoir. Elle a raconté qu’il était tombé.
Sans que l’école ne juge opportun d’embêter plus longtemps cette famille de « bons musulmans ».
CAROLINE PARMENTIER
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