Deux communiqués conjoints du Parti radical de gauche (PRG) :
mercredi 8 août 2012
L’allahïcité en flagrant délit
Deux communiqués conjoints du Parti radical de gauche (PRG) :
• A propos de la prière nationale pour la France demandée par nos évêques (Présent du 1er août), Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national à la laïcité du PRG, exprime son « inquiétude » : « Une
nouvelle fois, on ne peut que constater que les religions ne renoncent
jamais à vouloir imposer leurs dogmes et leurs croyances à la société
civile en général et au pouvoir politique en particulier… Cette
initiative démontre, si cela était nécessaire, qu’il est urgent de
réaffirmer le principe de laïcité en France et renforce la détermination
des Radicaux de gauche à obtenir l’inscription du Titre 1er de la loi
de 1905 dans la Constitution et d’engager une sortie graduelle et
négociée du régime dérogatoire des Cultes en Alsace et en Moselle avant
la fin du quinquennat… L’Eglise n’a aucune légitimité démocratique pour
s’immiscer dans le débat politique en France. »
• A propos des deux têtes de porc déposées devant une mosquée de Montauban (Présent du 3 août), le président du PRG et du Conseil général du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, exprime sa compassion : « Cet
acte idiot blesse les pratiquants dans le mois sacré du Ramadan et
j’assure la communauté musulmane du département de ma totale solidarité
face à cette provocation… La république laïque doit garantir le libre
exercice des cultes et j’espère que ceux qui ont commis ces dégradations
seront sévèrement punis. »
« S’attaquer ainsi à une religion, c’est s’attaquer à la République »,
a dit également le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui était venu
participer vendredi à la rupture du jeûne dans cette mosquée même de
Montauban. Tandis que le maire de Montauban, Brigitte Barèges, avait
parlé d’un « acte odieux et blasphématoire »… S’attaquer à une
religion, c’est s’attaquer à la République, sauf quand il s’agit bien
sûr de la religion catholique, comme on peut le constater par la teneur
du premier communiqué et sa contradiction symptomatique avec le second.
On s’indigne pour une prière nationale et catholique le 15-Août (contre
la profanation notamment du mariage naturel et de la vie humaine !),
mais on est touché parallèlement par ce que peut signifier le dépôt de
deux têtes de cochons devant une mosquée. Si cela est assimilé à une « profanation » qui mérite de venir s’associer au culte « sacré »
du Ramadan, les authentiques profanations d’églises et de cimetières
catholiques sont traitées, elles, comme de simples actes de vandalisme,
observe Yves Daoudal sur son blog : « C’est pourquoi dans ce cas-là le ministre ne se déplace pas. »
Et l’on sait aussi, comment les autorités publiques subventionnent,
sans vergogne, les pièces sacrilèges, scatologiques ou sanglantes, de
l’art contemporain contre la personne et la croix de Notre Seigneur.
C’est le pouvoir politique pour le coup qui, sans aucune légitimité,
s’immisce dans le débat religieux en France, pour inverser les termes de
Pascal-Eric Lalmy…
On verra dans notre prochaine page « Dieu premier servi », sous la
plume d’Yves Chiron, comment le cardinal Barbarin a pertinemment
répondu à l’ « inquiétude » des Lalmy de tout acabit à propos du
contenu de cette prière nationale et publique prévue pour notre
principale fête patronale : « La première page de la Bible, elle a un
peu plus raison qu’un parlement européen aujourd’hui et que les aléas
de l’histoire ! »
On rappellera aussi la réponse qu’avait faite le Cardinal Pie à Napoléon III
pour lequel le moment n’était pas venu, eu égard à l’époque où nous
vivons et à son état des choses, de s’inspirer comme il convient du
Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ et de ses commandements
divins résumant la loi naturelle : « Sire, quand de grands
politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu,
je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique.
Mais je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment
n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment
n’est pas venu pour les gouvernements de durer. »
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