Les autorités chinoises ont bloqué mercredi 22 août le mot "sosie" sur divers moteurs de recherche en ligne, pour contrer des rumeurs affirmant que l'ex-avocate Gu Kailai, jugée coupable lundi de l'assassinat d'un Britannique, était représentée au tribunal par une doublure.
La télévision d'Etat a diffusé quelques images de la quinquagénaire
déclarant à ses juges qu'elle acceptait le verdict. Mais la Chinoise,
également écrivain à succès, est apparue avec un visage bouffi et des
kilos en trop qui lui donnaient une apparence très différente de celle
qu'elle présente sur les photos anciennes.
De très nombreux internautes, convaincus qu'elle bénéficierait de
toute façon d'un traitement de faveur vu que son époux, Bo Xilai, a été
membre du Bureau politique central, ont alors propagé la thèse qu'un sosie de Gu Kailai avait été jugé à sa place. En réaction, les autorités ont préféré opter une nouvelle fois pour la censure afin d'éviter la propagation de cette idée.
UNE CENSURE RÉCURRENTE DANS LE PROCÈS GU KAILAI
Dans ce procès retentissant, Pékin a en effet multiplié les directives pour limiter les répercussions dans l'opinion publique. Les grands journaux ont ainsi reçu pour instruction claire de n'utiliser dans leurs pages que l'agence officielle Chine nouvelle, ainsi qu'il est d'usage en Chine pour les affaires sensibles.
Fragilisée par cette affaire, la Chine montre des signes de nervosité à l'approche du congrès du Parti communiste de cet automne, qui verra une transition politique se dérouler pour la première fois à l'ère des médias sociaux.
mercredi 22 août 2012
Après la condamnation de la femme de Bo Xilai, la Chine censure le mot "sosie" sur Internet
TANT QU'A CENSURER, CENSURONS LA CHINE DE LA PLANÈTE.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire