TOUT EST DIT

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jeudi 3 mai 2012

Les liaisons dangereuses de Mediapart avec le parti socialiste

Mediapart est-il l’archétype du média indépendant que tente de nous vendre Edwy Plenel ? Alors que le site d’information a publié à  trois jours du second tour (par pure coïncidence) un document prétendant que la campagne de Nicolas Sarkozy avait été financée par Mouammar Kadhafi, le pedigree des fondateurs et financiers du site posent un certain nombre de questions.

Comment Edwy Plenel, le fondateur et patron du site, peut-il professer son indépendance alors qu’il déclare sans ambages son anti-sarkozysme et son désir de le voir quitter le pouvoir ? Comment Edwy Plenel peut-il jouer la comédie de l’indépendance alors qu’il assistait aux meetings de Ségolène Royal en 2007 ? Comment Edwy Plenel a-t-il l’audace de se dire neutre quand on sait qu’il a co-écrit un livre avec François Hollande ?
Mais si la proximité inquiétante d’Edwy Plenel avec la gauche et le parti socialiste est connue de longue date, on réalise que les liaisons dangereuses de Mediapart et du Parti socialiste ne s’arrêtent pas au fondateur du site. Loin s’en faut. La quasi-totalité des financiers du site, mais aussi des « amis de Mediapart » (l’association de soutien du site) ont eu à un moment ou l’autre maille à partir avec le PS.
Parmi les principaux actionnaires de Mediapart, on retrouve comme par hasard, Godefroy Beauvallet, un ancien membre du cabinet de Michel Sapin… le plus proche conseiller de François Hollande. Coïncidence ? Hasard ? Poursuivons…
Le président de la société des amis de Mediapart n’est autre que Michel Broué, un ancien trotskyste qui est un très proche de Lionel Jospin et qui a été par la suite et pendant de nombreuses années un militant socialiste. Il a pris une part active aux campagnes présidentielles de Lionel Jospin de 1995 et 2002.
Du côté des financiers de Mediapart, on retrouve quelques noms que les plus naïfs seront sans doute surpris de retrouver chez Mediapart. Notamment Xavier Niel, le milliardaire ultra-libéral et patron de Free, mais aussi Maurice Lévy (l’homme au bonus de 16 millions d’euros).

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