Les
médias ont beau nous rabattre les oreilles depuis cinq ans sur la
soirée du Fouquet’s et en faire le pêché originel du Sarkozysme, ils se
montrent beaucoup plus discrets quand il s’agit de couvrir le scandale
de la soirée du « J’ose », où la fine fleure du parti socialiste a
trinqué au champagne dans un ancien sex-shop en compagnie de Dominique
Strauss-Kahn.
Obsedum sexualis |
Seule Ségolène Royal a eu la dignité de s’éclipser en apprenant que « le satyre du Sofitel » était au nombre des convives. Les autres éléphants socialistes n’ont rien trouvé à redire à la présence d’une personnalité politique poursuivie pour viol et proxénétisme aggravé en France et aux Etats-Unis.
Les médias non plus d’ailleurs. Eux qui s’érigeaient encore récemment en témoin de morale pour dénoncer le bling-bling sarkozyen et en répétant ad nauseam les détails de la soirée du Fouquet’s, considèrent en revanche que la soirée des socialistes au « J’ose » est du ressort privé.
Pas grave si le directeur de campagne et le directeur de la communication de François Hollande ont passé une partie de la soirée à siroter du champagne en présence de Dominique Strauss-Kahn. Espérons seulement que l’ancien chouchou du parti socialiste n’a pas croisé au retour la route d’une prostituée… euh pardon… d’une libertine pour reprendre sa terminologie.
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