mercredi 23 mai 2012
L’antihollandisme pour succéder à l’antisarkozysme ?
Nous voyons déjà les contre-effets de l’anti-sarkozysme
primaire, auquel la Gauche s’est, sans élégance, laissé aller durant
plus de cinq ans. On commence même à parler d’antihollandisme, semble-t-il tout aussi primaire que son prédécesseur.
Mais quoi de plus logique ?
Dans un entretien accordé à Atlantico,
le sociologue Jean-Pierre Le Goff fait un souhait, particulièrement
destiné à François Hollande : qu’il mette fin à la diabolisation facile à
laquelle la « Gauche morale » recourt si souvent depuis les années
1980.
Le sociologue aimerait que les débats puissent avoir lieu dans une
atmosphère plus sereine, sans que les uns ou les autres ne risquent la
condamnation outrée, la chasse aux sorcières et le « discours mitrailleuse » d’une petite frange de gauchistes qui s’est érigée en gardienne du licite et de l’illicite, du bien et du mal.
Vœu salutaire s’il en est, mais peut-être pieu à peine formulé. Nous
voyons déjà les contre-effets de l’anti-sarkozysme primaire, auquel la
Gauche s’est, sans élégance, laissé aller durant plus de cinq ans. On
commence même à parler d’antihollandisme,
semble-t-il tout aussi primaire que son prédécesseur. Mais quoi de plus
logique, car si l’ancien président fut couvert d’inutiles avanies,
pourquoi ne pas en infliger autant au nouveau ?
Nul ne ressort grandi de ce ping pong affamant.
Que ceux qui ont commencé ne viennent cependant pas se plaindre.
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