Les
ficelles de la manipulation à la Pravda du parti socialiste et de
François Hollande sont tellement grosses qu’elles mettent même les
journalistes de Libération mal à l’aise. Ils ont publié un communiqué
pour dénoncer la ligne éditoriale d’un journal « inféodé » au parti
socialiste.
VÉRITABLEMENT AHURI, HOLLANDE. |
En clair, même les journalistes de Libé sont mal à l’aise du rôle d’organe de presse officieux que joue leur journal dans l’organigramme politique de François Hollande et réclament à corps et à cris un peu plus d’indépendance par rapport aux donneurs d’ordres de la rue Solférino.
Un coup de gueule qui vise notamment le directeur de la publication du journal, Nicolas Demorand, manifestement fortement contesté en interne. « Un an après l’arrivée de Nicolas Demorand, la greffe n’a pas pris », constatent d’ailleurs les salariés de Libération qui ironisent sur des »pseudos évènements basés sur des interviews et non sur des enquêtes, ou la mise à l’écart de thèmes comme le « social, l’environnement, l’immigration ».
Mais que François Hollande se rassure. Si Libération entre en rébellion, le parti socialiste pourra quand même compter sur le soutien sans faille du Monde, du Nouvel Observateur, de Mediapart, de l’ensemble du service public et de la quasi-totalité des « intellectuels » parisiens.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire