Quand
on a pas d’idées, on cogne sur les personnes ! A force d’entretenir un
climat délétère d’anti-sarkozysme, la gauche est parvenue à occulter
totalement de la campagne les sujets de fond que sont la lutte contre
les déficits et la réduction des dépenses publiques qui ruinent l’avenir
de notre pays.
Le parti socialiste voulait nous convaincre de ne pas voter pour
Nicolas Sarkozy parce qu’il porterait une Rolex au poignet ou qu’il
irait dîner au Fouquet’s ! Un débat politique d’une pauvreté insigne
dans lequel les médias se sont engouffrés avec entrain. François
Hollande oudrait désormais remettre le couvert avec l’enquête à charge
(et au timing si opportun) sur la campagne 2007.
Et comme pendant qu’on envoie des boules puantes sur Nicolas Sarkozy,
les journalistes ne s’intéressent pas aux enjeux de fond qui devraient
constituer le coeur de la campagne, les Français sont privés d’un débat
politique adulte et serein sur les défis que le pays aura à relever au
cours des années à venir.
La France va-t-elle longtemps faire porter sur les épaules des
générations futures le poids de la dette et une fringale de dépense
qu’un pays en quasi-récession n’a plus les moyens de s’offrir ? La
panacée socialiste de la dépense publique fera-t-elle long feu alors que
les électeurs ont pu constater de l’effet en Grèce de ces politiques
irresponsables ?
« It’s the economy stupid ! », comme l’expliquait avec sagesse Bill
Clinton en 1992 ! L’économie est un fondamental qu’on ne peut pas nier
et le rôle des médias serait de mettre la gauche en face de ses
contradictions avec la réalité.
mardi 3 avril 2012
Dépenses publiques, dette : la gauche esquive le fond
LA GAUCHE NOUS PRÉPARE AUX FINANCES À LA GRECQUE D'"HOLLANDREOU" , comme le tritre joliment "Présent" dans son édition du jour.
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