Le
noble art s’invite dans la campagne à l’occasion d’un déplacement de
Nicolas Sarkozy dans la Marne. Le président-candidat a filé la
métaphore pugilistique pour décrire son affrontement avec un François
Hollande décrit comme adepte de « l’esquive ». Dans ce combat de boxe
présidentiel, Nicolas Sarkozy se voit dans la peau du
challenger puncheur bien décidé à renverser les pronostics.
Avant de poursuivre, plus direct : « Je ne laisserai pas voler cette élection par ceux qui ne pratiquent que l’esquive ». Et un bourre-pif pour le candidat socialiste qui semble prisonnier depuis plusieurs jours par ses contradictions et le flou de ses propositions. Une manière pour Nicolas Sarkozy d’affirmer que la stratégie de « l’esquive » (que Jean-François Copé qualifie de stratégie de l’anguille » ne peut pas servir de programme politique.
Puis Nicolas Sarkozy de décocher une dernière estocade à l’égard de son rival : « C’est vrai qu’il a le sens de l’humour… il est gentil, il fait un tour de prestidigitateur, et il croit qu’on comprend rien. Mais là on est en campagne électorale, on ne peut pas faire ça… Alors il annonce l’embauche de 60.000 professeurs pour cinq ans. Et puis il oublie qu’il faudrait les payer encore 35 ans, plus 20 ans de retraites ».
On attend la réponse de « François l’esquive ».
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