TOUT EST DIT

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vendredi 16 mars 2012

Les « bourre-pif » de Sarkozy face aux « esquives » de Hollande

 Le noble art s’invite dans la campagne à l’occasion d’un déplacement de Nicolas Sarkozy dans la Marne. Le président-candidat a filé la métaphore pugilistique pour décrire son affrontement avec un François Hollande décrit comme adepte de « l’esquive ». Dans ce combat de boxe présidentiel, Nicolas Sarkozy se voit dans la peau du challenger puncheur bien décidé à renverser les pronostics.

Amateur de cinéma, Nicolas Sarkozy s’est lancé dans une comparaison à peine voilée entre le favori des sondages et le personnage mou et sans saveur de Jean Lefebvre dans le chef d’oeuvre d’Audiard : « dans Les Tontons flingueurs, c’est Jean Lefebvre qui se prend un bourre-pif et qui s’étonne “j’ai rien fait moi” ».
Avant de poursuivre, plus direct : « Je ne laisserai pas voler cette élection par ceux qui ne pratiquent que l’esquive ».  Et un bourre-pif pour le candidat socialiste qui semble prisonnier depuis plusieurs jours par ses contradictions et le flou de ses propositions. Une manière pour Nicolas Sarkozy d’affirmer que la stratégie de « l’esquive » (que Jean-François Copé qualifie de stratégie de l’anguille » ne peut pas servir de programme politique.
Puis Nicolas Sarkozy de décocher une dernière estocade à l’égard de son rival : « C’est vrai qu’il a le sens de l’humour… il est gentil, il fait un tour de prestidigitateur, et il croit qu’on comprend rien. Mais là on est en campagne électorale, on ne peut pas faire ça… Alors il annonce l’embauche de 60.000 professeurs pour cinq ans. Et puis il oublie qu’il faudrait les payer encore 35 ans, plus 20 ans de retraites ».
On attend la réponse de « François l’esquive ».

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