Le terrorisme, c’est terriblement simple. C’est un jeu macabre sur nos sentiments les plus humains, les plus primaires : la peur, la haine, avec l’espoir d’une victoire au bout du chaos. Le terrorisme, c’est une provocation à la haine par tous les moyens, et souvent par le massacre des siens. On l’a vécu pendant la guerre d’Algérie, des deux côtés. On l’a vérifié avec Al Qaida, qui au nom de son fanatisme islamique a tué cent fois plus de musulmans que d’autres croyants ou incroyants. C’est aujourd’hui la même folle logique avec Mohammed Merah, qui a d’abord tué des jeunes Français d’origine maghrébine, comme lui, avant d’assassiner des enfants juifs. Il s’est vanté aux policiers d’avoir à lui seul mis « la France à genoux ». Et il aura raison, si nous nous plions à sa logique primaire, si nous pratiquons l’amalgame terroriste de la peur et de la haine. Contre tous les Merah de la terre, restons debout, pensons debout.
jeudi 22 mars 2012
Amalgame
Le terrorisme, c’est terriblement simple. C’est un jeu macabre sur nos sentiments les plus humains, les plus primaires : la peur, la haine, avec l’espoir d’une victoire au bout du chaos. Le terrorisme, c’est une provocation à la haine par tous les moyens, et souvent par le massacre des siens. On l’a vécu pendant la guerre d’Algérie, des deux côtés. On l’a vérifié avec Al Qaida, qui au nom de son fanatisme islamique a tué cent fois plus de musulmans que d’autres croyants ou incroyants. C’est aujourd’hui la même folle logique avec Mohammed Merah, qui a d’abord tué des jeunes Français d’origine maghrébine, comme lui, avant d’assassiner des enfants juifs. Il s’est vanté aux policiers d’avoir à lui seul mis « la France à genoux ». Et il aura raison, si nous nous plions à sa logique primaire, si nous pratiquons l’amalgame terroriste de la peur et de la haine. Contre tous les Merah de la terre, restons debout, pensons debout.
Francis Brochet
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