mercredi 28 décembre 2011
Beau temps, mauvaise nouvelle
Les glaciers fondent, les déserts avancent, la neige ne tombe plus à Noël. À part Claude Allègre, tout le monde s’en est rendu compte en levant les yeux au ciel : ça chauffe chaque année un peu plus pour la terre. Pour le moment, on se contente de monter la clim’ au lieu de baisser l’émission massive à l’origine de l’effet de serre. Le degré d’intolérance de la planète à cette montée de température sera atteint plus vite que prévu.
Depuis 1994, l’ONU et le G20 n’ont pas su imposer des mesures fermes et efficaces pour bloquer le thermomètre, en fermant le robinet des gaz à effet de serre, ouvert plein pot par un milliard de Chinois. On ne peut décemment pas demander à ces nouveaux champions du CO 2, de reprendre leurs vélos grinçants de l’époque Mao et de renoncer à la voiture qui nous est bien utile depuis un siècle. La solution ne peut être que mondiale et partagée. Entre la crise, la Syrie, l’inflation... les dossiers brûlants ne manquent pas lors des réunions de l’ONU et les sommets du G20. Mais si le dossier climat reste au réfrigérateur, les dirigeants vont passer leur temps à traiter dans l’urgence les catastrophes, les conflits, les désastres économiques provoqués par cette chaleur. Le beau temps ne sera bientôt plus une bonne nouvelle.
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