samedi 19 novembre 2011
Qu'il est long le chemin de Damas
Est-ce que ça va enfin s'accélérer ? Est-ce qu'enfin on va cesser de s'agiter pour dire qu'il est temps d'agir, comme l'a souligné hier à son tour François Fillon à l'issue de son entretien avec Vladimir Poutine. Lequel exhorte toujours à la « retenue » vis-à-vis du pouvoir syrien. Il en serait drôle Poutine, s'il ne nous avait déjà habitués à se soucier comme d'une guigne du sang versé. Hier, encore des morts et des tirs sur le peuple syrien. Les militaires dissidents retournent leur feu contre leurs frères d'armes du début de la crise. Il est plus que temps d'agir. On peut être Français, ne pas être atlantiste et dire que les États-Unis et Israël ont raison, depuis des années, de surveiller de près Bachar al-Assad. On eût certes préféré que les grands mots d'aujourd'hui eussent été prononcés avant, déjà sous le règne du père. On eût encore préféré, mais on commence à en avoir l'habitude, que le sanguinaire qui se révèle au grand jour n'eût jamais été reçu en France avec les honneurs. Mais il n'était pas le premier du genre. Et Nicolas Sarkozy n'a pas de leçon à recevoir des socialistes en ce domaine qui, autrefois, ont eu d'identiques égards pour d'identiques bouchers. Au lieu de tortiller son derrière en faisant mine de craindre une guerre civile qui a déjà commencé ; au lieu de dire qu'il faut que l'ONU se décide ; au lieu de se réfugier derrière la Ligue arabe : il est temps d'agir. Tout court. Et de soutenir par tous les moyens un peuple qui souffre. Puisque tous les moyens sont employés pour le faire taire.
Est-ce que ça va enfin s'accélérer ? Est-ce qu'enfin on va cesser de s'agiter pour dire qu'il est temps d'agir, comme l'a souligné hier à son tour François Fillon à l'issue de son entretien avec Vladimir Poutine. Lequel exhorte toujours à la « retenue » vis-à-vis du pouvoir syrien. Il en serait drôle Poutine, s'il ne nous avait déjà habitués à se soucier comme d'une guigne du sang versé. Hier, encore des morts et des tirs sur le peuple syrien. Les militaires dissidents retournent leur feu contre leurs frères d'armes du début de la crise. Il est plus que temps d'agir. On peut être Français, ne pas être atlantiste et dire que les États-Unis et Israël ont raison, depuis des années, de surveiller de près Bachar al-Assad. On eût certes préféré que les grands mots d'aujourd'hui eussent été prononcés avant, déjà sous le règne du père. On eût encore préféré, mais on commence à en avoir l'habitude, que le sanguinaire qui se révèle au grand jour n'eût jamais été reçu en France avec les honneurs. Mais il n'était pas le premier du genre. Et Nicolas Sarkozy n'a pas de leçon à recevoir des socialistes en ce domaine qui, autrefois, ont eu d'identiques égards pour d'identiques bouchers. Au lieu de tortiller son derrière en faisant mine de craindre une guerre civile qui a déjà commencé ; au lieu de dire qu'il faut que l'ONU se décide ; au lieu de se réfugier derrière la Ligue arabe : il est temps d'agir. Tout court. Et de soutenir par tous les moyens un peuple qui souffre. Puisque tous les moyens sont employés pour le faire taire.
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