Le Président va s’occuper lui-même des plans sociaux. Ceux qui ne portent pas ce nom mais qui se préparent bel et bien dans les directions de PSA, de la BNP, de la Société générale aujourd’hui, peut-être d’Air France, Areva, Seafrance demain. Mais le Président s’occupe aussi des plans sociaux… que prépare la gauche dans la filière nucléaire. « Le démantèlement causerait des dommages considérables à l’industrie française », avertit le chef de l’État. Au moment où les usines se vident, où la crise financière européenne prend chez nous les visages humains d’ouvriers, de marins et de guichetiers promis à Pôle Emploi, en plein psychodrame entre le PS et les Verts, Nicolas Sarkozy brandit de nouvelles peurs nucléaires : pertes d’emplois, perte d’indépendance, hausse des tarifs. Opportuniste, il monte en première ligne sur le thème déterminant de l’emploi avec une posture protectrice, un discours clair, approuvé par son camp et audible par l’électorat populaire résumé ainsi : une centrale nucléaire, c’est une usine qui ferme. Les plans sociaux du nucléaire sont pour le moment électoralistes, même si un job est déjà menacé : celui de candidate écologiste d’Eva Joly.
samedi 19 novembre 2011
Les autres peurs nucléaires
Le Président va s’occuper lui-même des plans sociaux. Ceux qui ne portent pas ce nom mais qui se préparent bel et bien dans les directions de PSA, de la BNP, de la Société générale aujourd’hui, peut-être d’Air France, Areva, Seafrance demain. Mais le Président s’occupe aussi des plans sociaux… que prépare la gauche dans la filière nucléaire. « Le démantèlement causerait des dommages considérables à l’industrie française », avertit le chef de l’État. Au moment où les usines se vident, où la crise financière européenne prend chez nous les visages humains d’ouvriers, de marins et de guichetiers promis à Pôle Emploi, en plein psychodrame entre le PS et les Verts, Nicolas Sarkozy brandit de nouvelles peurs nucléaires : pertes d’emplois, perte d’indépendance, hausse des tarifs. Opportuniste, il monte en première ligne sur le thème déterminant de l’emploi avec une posture protectrice, un discours clair, approuvé par son camp et audible par l’électorat populaire résumé ainsi : une centrale nucléaire, c’est une usine qui ferme. Les plans sociaux du nucléaire sont pour le moment électoralistes, même si un job est déjà menacé : celui de candidate écologiste d’Eva Joly.
Le Président va s’occuper lui-même des plans sociaux. Ceux qui ne portent pas ce nom mais qui se préparent bel et bien dans les directions de PSA, de la BNP, de la Société générale aujourd’hui, peut-être d’Air France, Areva, Seafrance demain. Mais le Président s’occupe aussi des plans sociaux… que prépare la gauche dans la filière nucléaire. « Le démantèlement causerait des dommages considérables à l’industrie française », avertit le chef de l’État. Au moment où les usines se vident, où la crise financière européenne prend chez nous les visages humains d’ouvriers, de marins et de guichetiers promis à Pôle Emploi, en plein psychodrame entre le PS et les Verts, Nicolas Sarkozy brandit de nouvelles peurs nucléaires : pertes d’emplois, perte d’indépendance, hausse des tarifs. Opportuniste, il monte en première ligne sur le thème déterminant de l’emploi avec une posture protectrice, un discours clair, approuvé par son camp et audible par l’électorat populaire résumé ainsi : une centrale nucléaire, c’est une usine qui ferme. Les plans sociaux du nucléaire sont pour le moment électoralistes, même si un job est déjà menacé : celui de candidate écologiste d’Eva Joly.
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