"On ne touche pas à l'impôt sur les sociétés, on ne touche pas à l'impôt sur le revenu, on ne touche pas aux prélèvements sociaux et on ne touche pas à la TVA", a asséné le ministre alors que le gouvernement doit annoncer le 24 août un train de mesures supplémentaires pour contenir les déficits.
Il y a à cela "deux raisons", a-t-il ajouté. "C'est un choix politique assumé par le gouvernement de ne pas faire porter l'effort de réduction des déficits sur une augmentation d'impôts car c'est la solution de facilité".
Ensuite, "le modèle économique français est assis sur la consommation et la TVA impacte sur la consommation, on accélérerait donc la réduction de la consommation des ménages et ça abîmerait notre croissance en profondeur", a assuré M. Baroin. "On a fait nous le choix de travailler sur les dépenses, donc on réduit les dépenses de l'Etat, de l'assurance-maladie, des collectivités locales. On ne veut pas augmenter les prélèvements obligatoires", a-t-il souligné.
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