lundi 18 juillet 2011
Le festival socialiste est commencé
Difficile de se distinguer quand tous les adversaires ont adopté le même programme politique. C'est pourtant le pari et l'enjeu de la primaire socialiste. Forcément, autant que des idées, il sera ici question des hommes (et des femmes) qui les portent, de leur manière d'agir et d'être
Ainsi, ce week-end a donné lieu à un festival socialiste. Ou, plutôt, au début de la tournée d'été des grands rendez-vous de l'Hexagone. Sur le pont en Avignon avant d'aller suivre le Tour de France. Comme pour les festivals de l'été, chacun ne joue pas dans la même catégorie. D'un côté les grosses machines bien rodées, avec leurs nombreux fidèles
et aussi parfois un manque de surprise. François Hollande et Martine Aubry - qui se partagent les soutiens des principaux hiérarques socialistes picards - sont dans ce registre. Le premier dans une version plus « starisée » joue la carte présidentiable personnelle ; la seconde plus bûcheuse et collective. À côté, donc, les petites manifestations, plus ciblées, où se trouvent parfois les plus belles découvertes. Au PS aussi, les trois « outsiders » se démarquent le plus. Ségolène Royal moins par ses propositions - recyclage de la précédente campagne mûri par l'expérience acquise depuis - que par son positionnement régional ; Arnaud Montebourg, sur l'aile gauche, en surfant sur son concept de démondialisation. Et Manuel Valls, à droite toute, avec des accents churchilliens pour faire entendre sa vérité, aux intonations de moins en moins socialistes (ou moins encore que chez ces concurrents). Mais, pour tous, le défi est le même. Il s'agit de ne pas décevoir le public.
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