La Grèce s'est vue promettre vendredi une nouvelle aide financière de ses créanciers, pour lui éviter la banqueroute et la sortie de l'Union monétaire, en plus du prêt de 110 milliards d'euros déjà octroyé il y a un an. En contrepartie, le gouvernement socialiste de Georges Papandreou s'est engagé à renforcer encore l'austérité afin de réduire le déficit public du pays et accélérer les privatisations pour combler la dette de 340 milliards d'euros.
Son plan prévoit 6,4 milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2011 et 22 milliards d'ici 2015, via des coupes dans la fonction publique, certaines pensions, des hausses d'impôts et de TVA.
Samedi, les syndicats avaient appelé à une manifestation à Athènes pour protester contre une "barbarie anti-sociale", qui va s'ajouter aux drastiques mesures d'économies prises en 2010 et ayant permis de réduire le déficit de 5 points de PIB en une seule année.
Mais les syndicats peinent à mobiliser après neuf grèves générales qui n'ont conduit qu'à plus d'austérité, et alors que le pays est plongé dans une profonde récession.
A peine un millier de personnes ont défilé samedi.
En revanche, un mouvement spontané "d'Indignés", qui échappe à l'encadrement des partis et syndicats, relayé par internet, rassemble chaque soir depuis une douzaine de jours des foules de gens sur la place Syntagma (de la Constitution), juste devant le Parlement grec.
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