C’est vrai qu’il fut très bref, ce doigt d’honneur d’Henri Emmanuelli. Un furtif, aurait dit Madame Mado. Tout de même, il fut bien brandi, pointé contre le Premier ministre... Comment ne pas voir, dans cette politique du doigt de l’homme, une nouvelle manifestation de l’effet DSK ? Depuis les déboires sexuels de Dominique Strauss-Kahn, on ne parle plus à l’assemblée que de jupes interdites, de pervers cumulards, de plaisanteries salaces suivies de baffes méritées. Même Madame Lagarde se convertit à l’argumentaire sexué, promettant moins de testostérone si elle devient directrice générale du FMI... Et si l’on arrêtait ces querelles de cornecul pour parler à nouveau de politique ? Avec cependant une hésitation: faut-il dire la politique, au féminin, gestion parfois politicienne de la cité ? Ou le politique, au masculin, expression du vivre ensemble de nos sociétés ? On n’en sort pas...
mercredi 8 juin 2011
Doigt
C’est vrai qu’il fut très bref, ce doigt d’honneur d’Henri Emmanuelli. Un furtif, aurait dit Madame Mado. Tout de même, il fut bien brandi, pointé contre le Premier ministre... Comment ne pas voir, dans cette politique du doigt de l’homme, une nouvelle manifestation de l’effet DSK ? Depuis les déboires sexuels de Dominique Strauss-Kahn, on ne parle plus à l’assemblée que de jupes interdites, de pervers cumulards, de plaisanteries salaces suivies de baffes méritées. Même Madame Lagarde se convertit à l’argumentaire sexué, promettant moins de testostérone si elle devient directrice générale du FMI... Et si l’on arrêtait ces querelles de cornecul pour parler à nouveau de politique ? Avec cependant une hésitation: faut-il dire la politique, au féminin, gestion parfois politicienne de la cité ? Ou le politique, au masculin, expression du vivre ensemble de nos sociétés ? On n’en sort pas...
C’est vrai qu’il fut très bref, ce doigt d’honneur d’Henri Emmanuelli. Un furtif, aurait dit Madame Mado. Tout de même, il fut bien brandi, pointé contre le Premier ministre... Comment ne pas voir, dans cette politique du doigt de l’homme, une nouvelle manifestation de l’effet DSK ? Depuis les déboires sexuels de Dominique Strauss-Kahn, on ne parle plus à l’assemblée que de jupes interdites, de pervers cumulards, de plaisanteries salaces suivies de baffes méritées. Même Madame Lagarde se convertit à l’argumentaire sexué, promettant moins de testostérone si elle devient directrice générale du FMI... Et si l’on arrêtait ces querelles de cornecul pour parler à nouveau de politique ? Avec cependant une hésitation: faut-il dire la politique, au féminin, gestion parfois politicienne de la cité ? Ou le politique, au masculin, expression du vivre ensemble de nos sociétés ? On n’en sort pas...
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