La solution privilégiée par Jean-Claude Trichet, président de la BCE, consisterait en effet à prolonger les crédits et les obligations qui arrivent à échéance. Pour que l’opération soit fructueuse, il faudrait qu’environ 75% des banques européennes y prennent part, a confié Padhraic Garvey, analyste d’ING, à l’AFP. Pour cela, une intervention des Etats actionnaires de certaines d’entre elles serait bienvenue : "si leurs Etats leur demandent de garder les obligations grecques, elles le feront", a affirmé Holger Schmieding, chef économiste de la banque allemande Berenberg, lors d’une conférence. Et d’ajouter que : "l’important, c’est que toutes les banques y participent, et pour cela il faut une coordination politique de tous les pays européens". Du côté des banques, au-delà de la prolongation de leurs crédits de court terme à la Grèce, l’attentisme est pour l’instant de rigueur.
Selon les chiffres de la banque des règlements internationaux, les banques allemandes avaient une exposition de 22,7 milliards de dollars au secteur public grec à fin 2010, contre 15 milliards de dollars pour les banques françaises.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire