vendredi 29 avril 2011
D.S.KANDIDAT
Depuis plusieurs mois, je l’ai affirmé sans restrictions, Dominique Strauss-Kahn sera candidat aux primaires du Parti socialiste parce qu’il entend être candidat à l’élection présidentielle. Beaucoup en doutaient, à l’extérieur du PS et même à l’intérieur de la famille, pour diverses raisons : choix de confort avec la possibilité ouverte pour lui de faire un deuxième mandat au FMI ou manque d’envie de se battre et de se colleter avec ses concurrents au sein du PS. On lui reprochait volontiers de vouloir être désigné comme candidat par un congrès d’acclamations et de ratification. S’il reste encore aujourd’hui des sceptiques, ils sont de moins en moins nombreux. En fait DSK, qui a envie de l’Elysée, n’aurait déserté la bataille de 2012 que pour deux raisons, un président sortant candidat en grande forme et favori, ou un score médiocre face à ses rivaux dans les sondages et enquêtes de popularité.
C’est tout le contraire et c’est pour cela que M. Strauss-Kahn a entamé le processus de sa candidature avec la stratégie des petits cailloux et l’aide conjuguée d’Anne Sinclair et de son équipe de communication. Il a déjà dépassé la date où il aurait dû annoncer son renoncement et prépare désormais les conditions de son atterrissage. Comme prévu, Martine Aubry, respectueuse du pacte signé, se prépare à un autre rôle en cas de victoire, peut-être Matignon.
Le seul gros obstacle à franchir sur la route des primaires reste François Hollande. Déterminé et compétent, coriace dans la manœuvre, M. Hollande irrite les lieutenants de DSK au point de leur faire perdre leur sang-froid. Le duel DSK-Hollande ne sera pas une partie de plaisir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire