C'est par où, la sortie ? Jour après jour, manif après manif, le conflit des retraites paraît s'enfoncer toujours davantage dans une impasse sans retour. Les syndicats mobilisent chaque fois un peu plus, et emplissent les rues d'opposants à la réforme. Et chaque fois, le pouvoir répond qu'il ne bougera pas. L'impossible dialogue s'est poursuivi hier, sans surprise : nous mènerons la réforme à son terme, a dit François Fillon ; nous irons au bout du mouvement, a dit Bernard Thibault. Droits dans leurs bottes, comme deux généraux face à face. Le général Fillon campe sur ses victoires de 2003 et 2007, le général Thibault sur sa victoire de 1995. Nul ne peut prédire aujourd'hui qui l'emportera. Mais on sait désormais que l'affrontement ne pourra tolérer qu'un vainqueur, et donc un vaincu. Des triomphants, et des humiliés. Triste et dangereuse sortie.
mercredi 13 octobre 2010
Sortie
C'est par où, la sortie ? Jour après jour, manif après manif, le conflit des retraites paraît s'enfoncer toujours davantage dans une impasse sans retour. Les syndicats mobilisent chaque fois un peu plus, et emplissent les rues d'opposants à la réforme. Et chaque fois, le pouvoir répond qu'il ne bougera pas. L'impossible dialogue s'est poursuivi hier, sans surprise : nous mènerons la réforme à son terme, a dit François Fillon ; nous irons au bout du mouvement, a dit Bernard Thibault. Droits dans leurs bottes, comme deux généraux face à face. Le général Fillon campe sur ses victoires de 2003 et 2007, le général Thibault sur sa victoire de 1995. Nul ne peut prédire aujourd'hui qui l'emportera. Mais on sait désormais que l'affrontement ne pourra tolérer qu'un vainqueur, et donc un vaincu. Des triomphants, et des humiliés. Triste et dangereuse sortie.
C'est par où, la sortie ? Jour après jour, manif après manif, le conflit des retraites paraît s'enfoncer toujours davantage dans une impasse sans retour. Les syndicats mobilisent chaque fois un peu plus, et emplissent les rues d'opposants à la réforme. Et chaque fois, le pouvoir répond qu'il ne bougera pas. L'impossible dialogue s'est poursuivi hier, sans surprise : nous mènerons la réforme à son terme, a dit François Fillon ; nous irons au bout du mouvement, a dit Bernard Thibault. Droits dans leurs bottes, comme deux généraux face à face. Le général Fillon campe sur ses victoires de 2003 et 2007, le général Thibault sur sa victoire de 1995. Nul ne peut prédire aujourd'hui qui l'emportera. Mais on sait désormais que l'affrontement ne pourra tolérer qu'un vainqueur, et donc un vaincu. Des triomphants, et des humiliés. Triste et dangereuse sortie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire