Bernard Kouchner est de gauche. La preuve ? Il s'indigne. Pas contre la réforme des retraites, ni contre l'accueil fait aux réfugiés étrangers… Non, c'est la lointaine Chine que morigène notre ministre : il l'a fermement sommée hier de libérer Liu Xiaobo, dont nous aurons sans doute tous oublié qu'il a reçu le prix Nobel de la Paix, bien avant qu'il recouvre la liberté. Elle était utile, la protestation de notre ministre d'ouverture à gauche des Affaires étrangères. Car dans le même temps notre Président, soucieux des intérêts du pays, avait choisi de se taire sur le Nobel pour ne surtout pas fâcher la Chine. Ainsi, grâce à Bernard Kouchner, nous savons désormais à quoi sert un ministre d'ouverture : à l'ouvrir quand notre Président préfère la fermer. Pratique et sans conséquence. Et vous verrez que le futur ex-ministre Bernard Kouchner vantera bientôt ses indignations à la télévision.
samedi 9 octobre 2010
Indignation
Bernard Kouchner est de gauche. La preuve ? Il s'indigne. Pas contre la réforme des retraites, ni contre l'accueil fait aux réfugiés étrangers… Non, c'est la lointaine Chine que morigène notre ministre : il l'a fermement sommée hier de libérer Liu Xiaobo, dont nous aurons sans doute tous oublié qu'il a reçu le prix Nobel de la Paix, bien avant qu'il recouvre la liberté. Elle était utile, la protestation de notre ministre d'ouverture à gauche des Affaires étrangères. Car dans le même temps notre Président, soucieux des intérêts du pays, avait choisi de se taire sur le Nobel pour ne surtout pas fâcher la Chine. Ainsi, grâce à Bernard Kouchner, nous savons désormais à quoi sert un ministre d'ouverture : à l'ouvrir quand notre Président préfère la fermer. Pratique et sans conséquence. Et vous verrez que le futur ex-ministre Bernard Kouchner vantera bientôt ses indignations à la télévision.
Bernard Kouchner est de gauche. La preuve ? Il s'indigne. Pas contre la réforme des retraites, ni contre l'accueil fait aux réfugiés étrangers… Non, c'est la lointaine Chine que morigène notre ministre : il l'a fermement sommée hier de libérer Liu Xiaobo, dont nous aurons sans doute tous oublié qu'il a reçu le prix Nobel de la Paix, bien avant qu'il recouvre la liberté. Elle était utile, la protestation de notre ministre d'ouverture à gauche des Affaires étrangères. Car dans le même temps notre Président, soucieux des intérêts du pays, avait choisi de se taire sur le Nobel pour ne surtout pas fâcher la Chine. Ainsi, grâce à Bernard Kouchner, nous savons désormais à quoi sert un ministre d'ouverture : à l'ouvrir quand notre Président préfère la fermer. Pratique et sans conséquence. Et vous verrez que le futur ex-ministre Bernard Kouchner vantera bientôt ses indignations à la télévision.
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