La Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), chargée de la riposte graduée contre le téléchargement illégal, a formulé ses premières demandes d'identification de pirates, a-t-elle annoncé mardi, confirmant une information du site PCInpact. "La Hadopi confirme que la CPD (commission de protection des droits, NDLR) a envoyé ses premières demandes d'identification", a déclaré le secrétaire général de l'organisme, Éric Walter, sans toutefois préciser le nombre de fournisseurs d'accès ayant reçu ces demandes.
"La Hadopi s'est péniblement mise en route, elle a mis un an et, au lieu de développer l'offre légale, comme promis, elle passe directement à la machine à claques", a réagi Édouard Barreiro, chargé de mission "nouvelles technologies" au sein de l'UFC-Que Choisir. "Cela nous fait bondir, car on va commencer à sanctionner le consommateur, à l'empêcher d'aller sur Internet pour avoir accès à la culture, et on n'offre rien en échange", a-t-il ajouté. L'association de consommateurs précise avoir préconisé un système de "gestion collective" et une commission qui réunirait "les consommateurs, les sociétés de gestion collective comme l'Adami (société pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, NDLR), la Spedidam (société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes, NDLR) et les acteurs de l'industrie du disque".
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