Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a jugé hier que l'objectif des pays du G20 de réduire de moitié leurs déficits d'ici 2013 importait moins que les mesures qu'ils mettront en oeuvre pour alléger leur endettement. Se fixer un objectif commun, a-t-il ajouté, est une idée intéressante mais simplifie trop le problème.
"Parler de réduire de moitié les déficits revient à simplifier à l'excès le problème, parce qu'il diffère d'un pays à l'autre", a expliqué le patron du Fonds monétaire international à l'issue du sommet du G20 à Toronto. "Le fait que les pays appliquent les bonnes mesures m'intéresse davantage", a-t-il poursuivi.
Strauss-Kahn dit repartir de Toronto plus optimiste sur la volonté des pays industrialisés et des économies émergentes regroupés au sein du G20 de coordonner leurs politiques nationales de sorte de ne pas stopper la reprise mondiale.
Peu importe, dit-il, que des pays avancent à des rythmes différents sur le retrait des mesures de soutien prises après le déclenchement de la crise économique et financées sur l'argent public.
"Si tous les pays se serraient la ceinture, cela pourrait être une catastrophe, cela pourrait totalement détruire la croissance", a-t-il ajouté.
Mais Strauss-Kahn a rapporté que le G20 n'avait pas évoqué la possibilité d'une rechute de l'économie mondiale, un scénario auquel le FMI ne s'attend pas non plus.
lundi 28 juin 2010
G20: DSK attend des actes Reuters
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