Tout va décidément très vite, en politique. Hier encore, Eric Woerth était un ministre-modèle, sérieux et compétent, le réformateur des retraites, l'homme qui monte vers Matignon. Aujourd'hui, il est au bord de la démission, pris dans la tourmente d'une affaire qui rebondit d'heure en heure, de révélations en démentis… Un vrai roman, cette affaire, tissé de haines familiales, de fortunes colossales et de complots politiques. Du Balzac à l'ère numérique, splendeurs et misères des contribuables mondialisés. L'avenir dira si le ministre a fauté. Pour l'instant il se défend, avec sa tête d'honnête homme plongé dans un bain d'argent dont il n'a rien vu ni rien su. Et il pourfend bien sûr l'opposition, comme s'il ne savait pas qu'en politique, les corbeaux s'envolent toujours de votre propre camp. Demain, Eric Woerth sera politiquement mort ou de nouveau promis à Matignon. Sacré métier.
mardi 29 juin 2010
Balzac
Tout va décidément très vite, en politique. Hier encore, Eric Woerth était un ministre-modèle, sérieux et compétent, le réformateur des retraites, l'homme qui monte vers Matignon. Aujourd'hui, il est au bord de la démission, pris dans la tourmente d'une affaire qui rebondit d'heure en heure, de révélations en démentis… Un vrai roman, cette affaire, tissé de haines familiales, de fortunes colossales et de complots politiques. Du Balzac à l'ère numérique, splendeurs et misères des contribuables mondialisés. L'avenir dira si le ministre a fauté. Pour l'instant il se défend, avec sa tête d'honnête homme plongé dans un bain d'argent dont il n'a rien vu ni rien su. Et il pourfend bien sûr l'opposition, comme s'il ne savait pas qu'en politique, les corbeaux s'envolent toujours de votre propre camp. Demain, Eric Woerth sera politiquement mort ou de nouveau promis à Matignon. Sacré métier.
Tout va décidément très vite, en politique. Hier encore, Eric Woerth était un ministre-modèle, sérieux et compétent, le réformateur des retraites, l'homme qui monte vers Matignon. Aujourd'hui, il est au bord de la démission, pris dans la tourmente d'une affaire qui rebondit d'heure en heure, de révélations en démentis… Un vrai roman, cette affaire, tissé de haines familiales, de fortunes colossales et de complots politiques. Du Balzac à l'ère numérique, splendeurs et misères des contribuables mondialisés. L'avenir dira si le ministre a fauté. Pour l'instant il se défend, avec sa tête d'honnête homme plongé dans un bain d'argent dont il n'a rien vu ni rien su. Et il pourfend bien sûr l'opposition, comme s'il ne savait pas qu'en politique, les corbeaux s'envolent toujours de votre propre camp. Demain, Eric Woerth sera politiquement mort ou de nouveau promis à Matignon. Sacré métier.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire